Investissement: vers un nouvel ère de la transparence

Publié le 21/10/2014 à 12:55

Investissement: vers un nouvel ère de la transparence

Publié le 21/10/2014 à 12:55

Le compte à rebours a commencé, et une nouvelle ère de transparence s'annonce pour les investisseurs relativement à la publication des frais et des performances des fonds par leurs prestataires de services financiers. En vertu d'initiatives réglementaires constituant le Modèle de relation client-conseiller - Phase 2 (ou MRCC2), plusieurs conditions nouvelles de divulgation seront introduites au cours des prochaines années.

« On passe aux choses sérieuses pour ce qui est de la transparence », a dit Bill Charles, vice-président principal de Services Financiers Groupe Investors le 1er octobre au cours d'une table ronde sur le MRCC2 à la conférence annuelle de l'Institut des fonds d'investissement du Canada (IFIC).

À compter du 15 juillet 2016, les courtiers et négociants en valeurs mobilières devront fournir deux nouveaux documents annuels. Le premier est un rapport sur la performance qu'ont réalisée les placements des investisseurs pendant diverses périodes de mesure normalisées. Ce rapport comportera des calculs de taux de rendement pondérés selon la valeur monétaire et personnalisés en fonction des dates où l'argent a été déposé dans un compte ou en a été retiré.

L'autre nouveau rapport obligatoire, en juillet 2016, dévoilera les frais et autres redevances. Ce rapport énumérera tous les coûts, que ce soient les commissions de suivi intégrées, les frais de rachat, les commissions au point de vente, les frais de substitution ou les frais administratifs des REER, et fournira un chiffre global pour la période de 12 mois.

À compter du 15 juillet 2015, une plus grande transparence sera aussi requise sur les valeurs marchandes et comptables courantes des avoirs en portefeuilles et sur les obligations du négociateur si aucune valeur marchande n'est disponible.

Bien que l'industrie des placements soutienne généralement MRCC2, l'incertitude règne sur la façon dont ce modèle va affecter la relation client-conseiller, et la situation cause une appréhension qui est loin d'être négligeable.

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

19/04/2024 | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?