Investir en bourse (et non pas jouer à la bourse)

Publié le 06/03/2013 à 15:27, mis à jour le 11/10/2013 à 08:14

Investir en bourse (et non pas jouer à la bourse)

Publié le 06/03/2013 à 15:27, mis à jour le 11/10/2013 à 08:14

Voici quelques pistes pour faciliter son apprentissage dans le monde de l’investissement boursier.

Quel avantage y a-t-il à recevoir des dividendes de sociétés inscrites en bourse ?

Les dividendes dits « admissibles » sont imposés à un revenu moindre que les revenus d’intérêt tirés de soldes bancaires, par exemple. La différence s’atténue au fur et à mesure qu’augmente le salaire annuel, mais elle est toujours d’au moins 33 %. Elle atteint même 82 % si son salaire ne dépasse pas 40 000 $ ! Voilà pourquoi les titres qui offrent sans broncher un dividende de 2, 3 % ou même davantage, sans se cannibaliser par ces versements, demeurent relativement populaires auprès des investisseurs qui recherchent un rendement régulier.

Quelle est la différence entre une action ordinaire et une action privilégiée ?

Acheter une action ordinaire, c’est acheter une (toute) petite partie d’une société. Elle donne un droit de vote lors de l’assemblée annuelle des actionnaires.

Évidemment, plus on détient d’actions, plus forte est son emprise sur l’entreprise en question, à une exception près : certaines ont deux classes d’actions, des actions à vote unique et des actions à votes multiples. Ces dernières donnent à leur détenteur encore plus de pouvoir lors des votes. Les actions privilégiées, elles, permettent de recevoir des dividendes fixes, souvent plus élevés que ceux liés aux actions ordinaires et elles sont remboursées en priorité si l’entreprise se saborde. Mais elles ne comportent pas de droit de vote.

Qu’est-ce qu’on entend par le rapport entre le risque et le rendement ?

C’est simple : généralement, un placement parfaitement sécuritaire n’offre qu’un faible rendement. Parallèlement, plus on s’élève dans l’échelle du risque avec son investissement, plus grandes sont les chances d’obtenir un meilleur rendement. Les deux sont étroitement reliés. Mais les perspectives de décrocher le gros lot s’accompagnent forcément d’un risque de voir son placement piquer du nez. De là l’importance de bien évaluer non niveau de tolérance aux pertes.

Qu’est-ce que la Bourse de croissance TSX ?

Grosso modo, c’est le marché junior de la Bourse de Toronto. On y trouve des sociétés à petite capitalisation, c’est à-dire des sociétés dont la valeur de l’action multipliée par le nombre d’actions en circulation donne une montant qui ne dépasse pas quelques dizaines de millions de dollars. En 2006, selon une étude effectuée par les professeurs Jean-Marc Surel et Cécile Carpentier, de l’Université Laval, 80 % des sociétés inscrites au TSXV (TSX Venture Exchange) avaient une capitalisation de moins de 30 millions de dollars et 82 % des actions valaient moins de 1 dollar. Mais on parle d’une bourse de croissance parce que la plupart ont de grandes ambitions et rêvent de grandir. LE TSXV est basé à Calgary.

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?