Investir comme un pro


Édition de Février 2014

Investir comme un pro


Édition de Février 2014

Investir en Bourse n'a jamais été aussi accessible. Grâce au courtage à escompte, un particulier peut négocier facilement et à faible coût. Il ne lui reste plus qu'à développer son approche et à s'y tenir.

Il y a quelques années, les investisseurs institutionnels avaient accès à des outils et des services que l'investisseur autonome ne pouvait se payer. La démocratisation des technologies est en train de changer la donne, et l'exécution des transactions en Bourse en est un bel exemple. Il n'y a pas si longtemps, il était acquis que les grandes institutions financières pouvaient négocier sur les marchés à des coûts nettement plus faibles que les particuliers. C'est encore le cas pour certaines catégories d'actif comme les obligations, mais depuis quelques années, un particulier qui négocie des actions par l'entremise d'un courtier à escompte ne se rend généralement pas compte que sa transaction lui coûtera probablement moins cher qu'une même transaction exécutée par un gestionnaire de fonds communs de placement ou par une caisse de retraite. Au niveau institutionnel, un bloc d'actions est généralement facturé à 0,01 $ par action (parfois moins), à quoi peuvent s'ajouter d'autres frais liés notamment à la garde des valeurs.

Aux investisseurs autonomes, la plupart des courtiers à escompte offrent une tarification fixe, quel que soit le nombre de parts négociées (pourvu que l'investisseur ait un actif d'au moins 50 000 dollars dans ses comptes). Ainsi, la même transaction de 10 000 actions coûtera moins de dix dollars avec la majorité des courtiers à escompte. C'est une économie significative par rapport aux frais des investisseurs institutionnels.

Que faire avec les obligations ? Eh bien, il suffit de ne pas les négocier directement et de considérer plutôt des fonds négociés en Bourse (FNB) d'obligations. Puisque les FNB sont négociés comme des actions, vous profitez alors de la tarification avantageuse des courtiers à escompte, et vous laissez le travail d'exécution des transactions obligataires aux grandes institutions. C'est le meilleur des deux mondes.

Les investisseurs qui ont une certaine facilité en technologie et qui emploient les outils adéquats trouvent de plus en plus facile d'investir eux-mêmes à faible coût. Nul besoin de spéculer, de faire des analyses complexes ou de négocier fréquemment. Une approche systématique, réfléchie et une bonne analyse de votre profil d'investisseur vous permettront de profiter de la tarification avantageuse des courtiers à escompte afin de réduire les frais de votre portefeuille et ainsi maximiser votre rendement à long terme.

D'où vient la profitabilité des courtiers à escompte?

Tout en générant peu de profit sur les transactions elles-mêmes, les courtiers à escompte améliorent leur profitabilité avec des sources de revenus variées (revenus des comptes sur marge, liquidités non investies, frais de conversion de devises, commissions des fonds communs de placement). Leurs clients peuvent aussi être courtisés par d'autres filiales appartenant au même groupe financier (services bancaires, gestion de patrimoine, hypothèque, etc.)

À propos de ce blogue

Ian Gascon est président de Placements Idema (www.idema.ca), un gestionnaire de portefeuille qui propose des solutions de placements personnalisées, à faible coût et utilisant des fonds négociés en bourse (FNB). «Les FNB démystifiés» est le premier blogue francophone dédié aux fonds négociés en bourse au Canada et Placements Idema est la première société au Canada à avoir lancé un service en ligne de gestion de portefeuille, maintenant mieux connu sous le terme «robot-conseiller».

Ian Gascon

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