Plus des deux tiers des parents canadiens se demandent comment ils pourront financer les études supérieures de leurs enfants, selon un récent sondage en ligne commandité par la Banque de Montréal.
Ces frais comprennent les droits de scolarité, l'hébergement, les repas, les livres et l'argent de poche. Selon les évaluations de BMO, de nos jours, un diplôme universitaire de quatre ans peut coûter plus de 60 000 $. Pour un enfant né en 2013, ce coût pourrait atteindre 140 000 $ une fois qu'il arrivera à l'université.
«Tandis que les coûts d'un diplôme universitaire de quatre ans augmentent rapidement, les parents et les grands-parents peuvent contribuer à la solution en réservant des cadeaux en espèces pour les études postsecondaires. On peut faire beaucoup avec peu, car les subventions gouvernementales et l'intérêt composé ajoutent beaucoup à l'épargne totale», Robert Armstrong, vice-président, Stratégie de solutions gérées et de régimes enregistrés, BMO Investissements.
Le sondage révèle aussi que 70 % des Canadiens donnent à leurs petits-enfants, à leurs filleuls, à leurs neveux et à leurs nièces des cadeaux annuels en argent d'une valeur moyenne de 100 $.
Or, si deux couples de grands-parents déposent chacun 100 $ par année dans le REEE de leur petit-fils ou de leur petite-fille à partir de sa naissance, le REEE pourrait valoir 8 000 $ à ses 17 ans. Ce résultat peut toutefois varier selon le revenu familial, la province de résidence et le taux de rendement annuel moyen des placements choisis pour le REEE.
Rappelons que dans le cadre du REEE, le gouvernement offre la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) de 20 %, jusqu'à concurrence de 500 $, sur toutes les cotisations. Une cotisation annuelle de 2 500 $ à un REEE permet d'obtenir la subvention maximale.
BMO conseille d'ailleurs d'opter pour un large éventail de placements pour le REEE de son enfant. «Investissez dans des produits divers comme des liquidités, des fonds d'investissement, des certificats de placement garanti (CPG), des actions, des obligations et des fonds négociables en bourse », recommande Robert Armstrong.
