D'autres avenues que le REER

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Édition de Février 2014

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Édition de Février 2014

Photo: Shutterstock

Vous connaissez l'ampleur du surplus budgétaire dégagé durant l'année 2013. Mais où le diriger ? Voici quelques-uns des principes à saisir avant de choisir l'une ou l'autre des options qui s'offrent à vous.

Principe no 1 : à chacun son utilité!

Stéphane Leblanc, CPA, CA, associé en fiscalité chez Ernst & Young (EY), souligne d'entrée de jeu que «le Régime enregistré d'épargne-retraite (REER), le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) et le Régime enregistré d'épargne-études (REEE) sont conçus pour des fins bien précises». Chacun de ces régimes exige donc un horizon de placement différent.

«Si vous avez choisi d'investir dans votre REER en prévision de la retraite, vous devez respecter votre décision jusqu'au bout. Si vous effectuez un retrait imposable de ce compte par la suite, vous gaspillez ainsi l'espace de contribution limité offert par ce régime», explique le comptable.

Quant au REEE, l'argent y reste figé jusqu'aux études postsecondaires des enfants.

«Si vous n'êtes pas financièrement en mesure d'immobiliser une contribution pendant plusieurs années dans ce régime, il vaut mieux opter pour le CELI, qui offre davantage de flexibilité pour la réalisation de projets à court, moyen ou long terme», dit-il.

Principe no 2 : gros salaire, un REER !

De façon générale, plus votre revenu est important, plus le REER est avantageux. En effet, plus le taux d'imposition est élevé, plus le remboursement d'impôt reçu à la suite d'une contribution à ce régime sera substantiel.

Si votre taux d'imposition prévu à la retraite est inférieur à votre taux d'imposition au moment de la contribution, vous devez privilégier le REER.

«À l'inverse, si votre taux d'imposition marginal est de 40 % actuellement, que vous contribuez à un REER et que vous êtes imposé à 50 % au moment de la retraite, l'économie d'impôt réalisée sera moindre que si les sommes initiales étaient investies au départ dans le CELI», précise l'associé de EY.

Dans vos calculs, vous devez tenir compte de votre taux d'imposition implicite. Contrairement à la table d'imposition de base, le taux implicite tient compte des programmes sociaux fiscaux, comme les crédits d'impôt, la prestation pour enfants, etc. En réduisant votre revenu imposable, une contribution au REER peut vous rendre admissible à des programmes sociaux fiscaux.

Principe no 3 : le CELI, à coup sûr !

Les contribuables à faibles revenus devraient privilégier le CELI.

«Le CELI s'avère aussi l'outil idéal pour les jeunes adultes qui souhaitent épargner à l'abri de l'impôt», dit Stéphane Leblanc.

En début de carrière ou lorsque vos revenus se font moindres, il est préférable de reporter à plus tard vos contributions au REER, afin de maximiser les remboursements d'impôt éventuels. Ainsi, lorsque vos revenus seront plus élevés, vous pourrez transférer dans votre REER les sommes accumulées dans le CELI, pour combiner ainsi dans le temps le potentiel de ces deux régimes.

Principe no 4 : CELI + REER, une belle complémentarité

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