Dans une étude, David Wolf et Carolyn Kwan, deux économistes à l'emploi de Merrill Lynch Canada, soutiennent que plusieurs ménages canadiens fonctionnent davantage au-delà de leurs possibilités financières que leurs vis-à-vis américains ou britanniques.
Selon eux, l'atteinte du point de non-retour qui entraînera la chute des marchés de l'habitation et du crédit n'est qu'une question de temps.
Plusieurs autres économistes sont moins pessimistes, disant que les secteurs de l'habitation et des banques sont plus stables que ceux des Etats-Unis, qu'ils vont probablement afficher un ralentissement, mais qu'ils ne s'effondreront pas.
Merrill Lynch Canada admet que son analyse est plus pessimiste que celles qui prévalent ces jours-ci.
Une crise immobilière au Canada?
Publié le 24/09/2008 à 00:00
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