Les risques et le potentiel des FPI


Édition du 13 Juin 2015

Les risques et le potentiel des FPI


Édition du 13 Juin 2015

Les fiducies de placement immobilier (FPI) sont vulnérables à une hausse du taux des obligations de 10 ans, mais une majoration prononcée de ce taux semble improbable dans le contexte économique actuel de faible inflation et de croissance économique modérée, selon des gestionnaires interrogés par Les Affaires.

«Les cours des FPI s'ajustent rapidement à des taux d'intérêt plus élevés, et le taux des obligations fédérales de 10 ans a été, de loin, l'indicateur le plus important pour prévoir cette tendance depuis deux ans. Or, toutes les fois où ce taux a subi des soubresauts durant cette période, il a ensuite redescendu», dit Lee Goldman, gestionnaire du First Asset REIT Income Fund.

«On ne voit guère de resserrement de la politique monétaire ailleurs dans le monde, et l'inflation aux États-Unis ne justifie pas encore des taux beaucoup plus élevés. Nous n'assisterons pas à une hausse en flèche des taux, mais plutôt à une hausse graduelle», estime Michael Missaghie, cogestionnaire du Fonds de placement immobilier Sentry.

La rapide remontée du taux des obligations 10 ans de 1,32 %, le 14 avril, à 2,22 % le 1er juin a fait reculer l'indice plafonné des FPI S&P/TSX de 3,6 %. En 2013, cet indice avait perdu 18,2 % d'avril à août, alors que le taux des obligations 10 ans était passé de 1,69 % à 2,61 %.

«Les circonstances étaient différentes. Les investisseurs avaient alors très mal réagi à la fin annoncée du programme d'achats d'obligations par la Réserve fédérale. Une hausse de taux ne serait pas une surprise aujourd'hui mais, compte tenu des évaluations correctes des FPI, celles-ci ne devraient pas reculer autant. Parce qu'une légère augmentation des taux sur un horizon de 12 à 24 mois reflète une amélioration de l'économie, on pourrait s'attendre à ce que le taux d'occupation des FPI progresse et qu'elles puissent augmenter leurs loyers. Le défi est de repérer les FPI qui pourront faire croître leurs flux de trésorerie dans un environnement de taux à la hausse», soutient Michael Missaghie.

Il concède qu'il s'inquiéterait davantage si une hausse de taux survenait sans croissance économique. Dans ce scénario, il n'y a pas d'augmentation du taux d'occupation et des loyers, mais les coûts d'intérêt augmentent.

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