L'immobilier canadien favorable aux acheteurs

Publié le 20/11/2008 à 00:00

L'immobilier canadien favorable aux acheteurs

Publié le 20/11/2008 à 00:00

Le basculement est passé d’abord par l’Ouest où les marchés de Vancouver, Calgary et Edmonton ont connu des retournements plus marqués. Cependant, la plupart des régions devraient connaitre les mêmes tendances dans une moindre mesure pour une baisse de prix de 5,4% en moyenne.

L'immobilier québécois a mieux résisté car la demande s'est maintenue. Le volume de transactions est resté stable alors qu'il a baissé de 13% en moyenne dans l'ensemble du Canada et les prix ont prpgressé de 3,5%.

L’économiste de la Banque Scotia et spécialiste de l’immobilier, Adrienne Warren, estime qu'il faut s'attendre à un ralentissement, en particulier si le chômage est en hausse.

Elle ne cède pas à l’alarmisme tant pour le Québec que pour l'ensemble du Canada. «Le marché canadien n’a rien en commun avec le marché américain», précise-t-elle.

«Les ajustements connus au Canada sont de nature cyclique. Ils s’accompagnent d’un ajustement de valeur dans les centres urbains où une demande en hausse associée à des contraintes d’offre ont contribué à des hausses de prix spectaculaires», ajoute-t-elle.

Adrienne Warren prévient que les baisses de prix pourraient se poursuivre. Elle table sur une correction de 10% à 15% en moyenne au Canada par rapport au pic de prix connu à la fin de 2007.

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