Le recul de 8% en 2009 sera suivi d’une très faible hausse de 1% en moyenne en 2010.
«Les acheteurs et les prêteurs hypothécaires sont plus prudents. Par conséquent les délais nécessaires pour conclure la vente d’un logement seront prolongés», a déclaré l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump.
Pour l’association canadienne de l’immeuble, le volume de transactions devrait baisser de 17% en 2009, ce qui suit une baisse équivalente en 2008. Le marché atteindra ainsi son niveau le plus faible depuis 2000.
Certains vendeurs qui ne sont pas prêts à concéder sur les prix feront sortir les logements du marché. «Le rétrécissement du choix pour les acheteurs permettra l’émergence d’un plancher pour les prix ouvrant la voie à une reprise possible en 2010», soutient Gregory Klump.
Le vrai mouvement d’accélération se produira en deuxième partie de 2010, estime l’ACI. Les moteurs de la relance seront l’Alberta et la Colombie Britannique.