Immobilier: les prix augmenteront moins vite au Québec qu'au Canada

Publié le 10/12/2014 à 07:18

Immobilier: les prix augmenteront moins vite au Québec qu'au Canada

Publié le 10/12/2014 à 07:18

Par lesaffaires.com

Photo: Shutterstock

Les prix des propriétés devraient augmenter à un rythme moins rapide dans les principaux marchés du Québec que dans le reste du Canada en 2015, selon une nouvelle étude publiée mercredi.

Selon le géant du courtage immobilier Re/Max, les prix augmenteront de façon modeste dans les principaux marchés du Québec et dans la région d’Ottawa l'an prochain, en raison de l’offre abondante de propriétés. Les prix devraient selon la firme croître de 1% à Montréal et de 1,5% à Québec. En 2014, les prix de vente ont progressé de 1,6% à Montréal, mais ont reculé de 3,5% dans la ville de Québec, estime Re-Max.

Le 18 novembre dernier, la Société d’hypothèques et de logement (SCHL) avait dévoilé ses prévisions pour 2015, parmi lesquelles elle disait s’attendre à une hausse moyenne de 2% du prix des maisons au Québec au cours des deux prochaines années. Selon l’agence fédérale, les prix devraient progresser de 1,1% à Montréal en 2015 et de 1,2% l’année suivante. Lisez notre article Cinq prévisions de la SCHL pour 2015

La hausse prévue dans les deux principales villes du Québec est inférieure à celle de 2,5% anticipée pour l’ensemble des grandes villes canadiennes. Certains marchés bouillonnants, comme le Grand Vancouver et le Grand Toronto, devraient pour leur part connaître des hausses de prix respectives de 3% et 4% en 2015.

Offre abondante et accès à la propriété

Re/Max souligne que le marché immobilier canadien a été caractérisé par une offre élevée tout au long de 2014. L’hiver dernier, long et rigoureux, a aussi contribué à favoriser une augmentation de l’offre, dont l’incidence s’est fait sentir tout au long de l’année. Cela a toutefois donné lieu à un nombre supérieur de transactions cet automne.

La société de courtage immobilier constate par ailleurs que le coût élevé des propriétés constitue «un enjeu dans les centres urbains, les premiers acheteurs se tournent vers les copropriétés parce que cette option est abordable et correspond à leurs habitudes de vie».

Et le resserrement des critères d'octroi de prêt de la SCHL a forcé ces acheteurs potentiels à reporter l'achat d'une propriété pour continuer d'amasser leur mise de fonds.

Re-Max croit enfin qu’un premier resserrement des taux d’intérêt en plus de cinq ans en 2015 pourrait favoriser une hausse marquée des achats, car «les acheteurs se précipiteront pour conclure des ententes de prêts hypothécaires avant que ne surviennent les hausses de taux.

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