Immobilier: le pire est passé à Montréal, selon Royal Lepage

Publié le 09/07/2014 à 08:17

Immobilier: le pire est passé à Montréal, selon Royal Lepage

Publié le 09/07/2014 à 08:17

Par Yannick Clérouin

Photo; Shutterstock

Les prix des propriétés ont légèrement progressé dans la région métropolitaine au deuxième trimestre, même si le nombre de maisons qui ont changé de main a reculé de 4,8%, selon une nouvelle analyse publiée mercredi.

D’après les données compilées par le réseau d’agences immobilières Royal Lepage, le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 2,6% dans la région de Montréal au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2013, à 296 250$.

Les maisons standard à deux étages se sont vendues 1,7% plus cher qu’il y a un an à 404 357$. Enfin, le prix moyen des copropriétés a stagné, passant de 239 528$ à 239 611$.

Mardi, la Chambre immobilière du grand Montréal (CIGM) a révélé que le prix médian des maisons unifamiliales a reculé de 1% sur l’île de Montréal en juin, mais qu’il a progressé de 2% dans l’ensemble de la région métropolitaine. Lisez Le prix des maisons unifamiliales recule à Montréal

«Puisque nous naviguons toujours dans un marché d’acheteurs et que l’inventaire demeure tout de même élevé, on remarque une pression à la baisse sur le prix des propriétés», souligne dans un communiqué Dominic St-Pierre, directeur, Royal LePage pour la région du Québec.

De l’avis de M. St-Pierre, les vendeurs qui acceptent de «réduire un peu leur prix» selon leur secteur et type de propriété semblent avoir plus de succès.

Élections et printemps tardif

Les ventes ont ainsi diminué de 4,8% pour l’ensemble des types de propriétés, signale Royal Lepage. Celles des maisons individuelles de plain-pied ont été particulièrement faibles: elles ont fléchi 11,1%.

Royal Lepage attribue la faiblesse du nombre de transactions au deuxième trimestre au printemps tardif, mais aussi au recul du marché de l’emploi et à «la campagne électorale provinciale ayant contribué à l’incertitude du marché économique et immobilier».

Mardi, le courtier de prestige Sotheby’s a également pointé du doigt l’incertitude politique pour expliquer la faiblesse des ventes de maisons de luxe à Montréal dans les mois précédant les élections provinciales. Lisez: Immobilier: l'élection des Libéraux fera bondir les ventes de maisons à 1M$

L’économiste Diana Petramala, de la Banque TD, a aussi évoqué les élections comme facteur négatif pour le marché immobilier québécois dans un rapport publié début juillet.

Une meilleure deuxième moitié d’année

Tout comme Sotheby’s, Royal Lepage croit que le marché immobilier de la région métropolitaine connaîtra une meilleure deuxième moitié d’année.

À la lumière des récentes statistiques du marché immobilier, Royal LePage prédit que la deuxième moitié de l’année «sera beaucoup plus forte que la première».

La firme prévoit un recul des ventes de 2,5% pour l’ensemble de 2014, ce qui suggère qu’elles se stabiliseront au cours des mois à venir.

 

 

 

 

 

 

 

 

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