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Le premier ministre québécois Jean Charest a exclu la possibilité de hausser l'impôt des particuliers pour renflouer les coffres de l'Etat.
A l'issue d'un caucus de deux jours des députés libéraux à Saint-Hyacinthe, M. Charest a plutôt réitéré sa profession de foi envers les hausses de tarifs et le contrôle des dépenses.
En point de presse, le premier ministre a dit vouloir "interpeller tous les citoyens" d'ici au budget du printemps 2010 afin d'identifier les sacrifices qui devront être consentis sur l'autel de l'équilibre budgétaire.
Une augmentation d'un point de TVQ a déjà été annoncée pour 2011, mais aucune hausse d'impôt ne figure à l'agenda, a fait savoir le premier ministre.
Le redressement des finances publiques s'annonce un défi colossal alors que le Québec accumulera un déficit de 11,6 milliards $ d'ici 2013-2014, date inscrite dans le projet de loi 40 pour le retour à l'équilibre budgétaire.
M. Charest n'a pas voulu préciser la forme que prendra le débat populaire sur le retour au déficit zéro, mais a indiqué qu'il s'agira d'un "dialogue le plus large possible".
