25 conseils pour réduire vos impôts

Publié le 02/03/2012 à 00:00, mis à jour le 02/03/2012 à 16:09

25 conseils pour réduire vos impôts

Publié le 02/03/2012 à 00:00, mis à jour le 02/03/2012 à 16:09

6 Déduisez les dépenses de votre immeuble locatif

Un immeuble locatif peut constituer une bonne source de revenus pour vos vieux jours. D'autant plus que vous pouvez déduire toutes les dépenses raisonnables engagées pour gagner un revenu de location, comme les impôts fonciers, l'électricité, les assurances, les commissions payées pour trouver de nouveaux locataires, l'aménagement paysager, l'entretien et les services publics, les frais comptables, d'emprunt, d'intérêt et de publicité, etc.

7 Minimisez vos revenus de location aux États-Unis

Vous possédez en Floride un condo que vous louez de temps à autre ? Sachez que le revenu versé à un résident canadien pour la location d'un bien immobilier situé aux États-Unis est assujetti aux fins fiscales américaines à un impôt de 30 % retenu à la source. Vous pouvez cependant choisir d'être imposé sur votre revenu net, c'est-à-dire le revenu de location moins les dépenses de location, si cette méthode est plus avantageuse pour vous.

Par ailleurs, lorsqu'un Canadien vend un immeuble aux États-Unis, une retenue de 10 % du prix de vente est effectuée, sauf si le prix de vente est inférieur à 300 000 $ US et que l'acheteur fera du bien sa résidence principale. " Cette dernière exigence semble bizarre étant donné que la maison n'appartient plus au vendeur, mais la loi américaine est ainsi faite ", dit M. Lacombe.

8 Profitez du boum minier !

es actions accréditives, c'est-à-dire d'une société exploitant une entreprise de ressources (pétrole, gaz, produits miniers), procurent une déduction (de 100 % au fédéral et jusqu'à 150 % au Québec) de leur coût, à condition que les montants recueillis auprès des investisseurs servent à financer des dépenses à risque comme les frais d'exploration et d'aménagement. Et avec le boum minier, certaines de ces actions se sont révélées très rentables. Mais attention, il s'agit de placements hautement spéculatifs.

9 Donnez-en un peu à votre conjoint !

Le fractionnement du revenu peut faire économiser beaucoup d'argent à certains couples. Supposons que vous receviez une rente de retraite de 20 000 $ de votre employeur et que votre conjointe ait un revenu inférieur à 10 000 $. Vous pourriez lui transférer jusqu'à 10 000 $. Votre conjointe paierait environ 3 000 $ d'impôt de plus (10 000 $ au taux d'imposition de 30 %), alors que vous en économiseriez 4 800 $ (10 000 $ au taux de 48 %), soit une économie totale de 1 800 $ pour le couple.

De plus, étant donné le très bas niveau des taux d'intérêt actuels, vous pourriez envisager d'avancer des fonds à votre époux ou conjoint de fait qui gagne moins que vous. Votre compagnon pourrait investir les sommes qui lui ont été prêtées et ajouter les revenus ou les gains en capital réalisés à ses revenus. L'emprunt doit toutefois porter intérêt au taux prescrit en vigueur à la date où il a été consenti, c'est-à-dire 1 % au premier trimestre de 2012. Ce taux reste en vigueur tant que le prêt est en cours.

10 Transférez vos revenus de dividendes

Si vous avez touché des dividendes d'actions de sociétés ouvertes (inscrites en Bourse) en 2011 et que votre revenu est faible (moins de 10 000 $), vous pouvez transférer vos revenus de dividendes à votre conjoint. Si son revenu est plus élevé que le vôtre, il pourra profiter d'un crédit d'impôt pour dividendes (qui varie selon le taux d'imposition). Ce qui, en fin de compte, réduira votre revenu et augmentera les déductions de votre conjoint. " Ce choix ne peut porter que sur les dividendes imposables de sociétés canadiennes imposables ", précise M. Lacombe.

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