Distinguez le bon du mauvais crédit

Publié le 08/01/2013 à 00:00, mis à jour le 11/10/2013 à 08:08

Distinguez le bon du mauvais crédit

Publié le 08/01/2013 à 00:00, mis à jour le 11/10/2013 à 08:08

[Photo : Bloomberg]

Le crédit, c'est comme le gras : il y en a du bon, et il y en a du mauvais. Le bannir complètement ne serait pas souhaitable, mais le fait d'en abuser peut être nocif. Tout est affaire de discipline.

Certains emprunts sont considérés comme de «mauvaises dettes», notamment les emprunts à la consommation à des taux d'intérêt élevés, et d'autres, comme de «bonnes» dettes, par exemple, les emprunts hypothécaires ou autres prêts à faible taux contractés pour investir, puisqu'ils sont liés à un actif.

Selon Statistique Canada, en 2010, les prêts hypothécaires représentaient 68 % de la dette globale des ménages. Le reste était composé de crédit à la consommation. Les gens sont-ils pour autant «bien» endettés ? Pas selon Hélène Bronsard, vice-présidente de Raymond Chabot Gestion privée : «Même le bon crédit peut faire mal», prévient-elle.

Étant donné que les taux d'intérêt sont bas, les consommateurs ont pu se permettre d'acheter des propriétés plus coûteuses. Cependant, dans certains cas, une augmentation d'un seul point de pourcentage du taux d'intérêt pourrait tout faire basculer. Et quand la maison pèse trop lourd dans un budget, elle devient du mauvais crédit. «Mon père disait toujours qu'il ne faut pas qu'une maison coûte plus cher que le quart de votre revenu mensuel ! C'est encore un bon principe», dit Daniel Laverdière, expert conseil chez Banque Nationale Gestion privée 1859. «Certains ont acheté des maisons qu'ils n'avaient pas les moyens de se payer. Il faut savoir se restreindre, même dans le bon crédit», ajoute Daniel Laverdière.

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