La principale raison pour laquelle les patrons échouent n'a rien à voir avec leurs compétences, connaissances ou expériences. Leur faiblesse? Une fierté mal placée, un gros ego et un style de leadership qui ne colle pas à la réalité actuelle, selon Ray Williams, co-fondateur de la firme de formation et de coaching Success IQ University.
Dans une analyse parue dans Psychologytoday.com, M. Williams explique que cette crise de leadership survient en raison du décalage entre la façon dont les leaders se perçoivent et la vision que les autres ont d'eux. Et plus cet «angle mort» est grand, plus il est limitatif pour une carrière de gestionnaire.
Pour appuyer son argumentation, Ray Willams se réfère à Sydney Finkelstein, auteur du livre Why Smart Executives Fail, qui a fait six ans de recherches au sujet de «spectaculaires» échecs de PDG. Cet auteur a conclu que ces PDG avaient en fait sept habitudes «fatales» en commun et a relevé leur signe annonciateur :
1. Ils estiment qu'eux-mêmes et leur compagnie dominent leur environnement.
Signe annonciateur : Un manque de respect envers les autres.
2. Ils s'identifient trop étroitement à leur compagnie, perdant ainsi la frontière entre les intérêts corporatifs et leurs propres intérêts.
Signe annonciateur : Ils se définissent par leur travail.
3. Ils pensent qu'ils sont les seuls à avoir les bonnes réponses.
Signe annonciateur : Peu de gens les suivent.
4. Ils éliminent impitoyablement quiconque n'est d'un grand soutien.
Signe annonciateur : Beaucoup d'employés sont soit renvoyés ou quittent le navire.
5. Ils sont obsédés par les photos, les discours, les événements et les publications dans lesquelles ils représentent la compagnie.
Signe annonciateur : Ils cherchent de façon flagrante l'attention des médias.
6. Ils sous-estiment les obstacles.
Signe annonciateur : Ils exagèrent et ont peu de substance.
7. Ils s'obstinent à se référer aux réalisations et succès passés.
Signe annonciateur : Ils se réfèrent constamment à ce qui a bien fonctionné pour eux dans le passé.
