Un outil de gouvernance pour prévenir les crises

Publié le 09/03/2013 à 00:00, mis à jour le 07/03/2013 à 13:08

Un outil de gouvernance pour prévenir les crises

Publié le 09/03/2013 à 00:00, mis à jour le 07/03/2013 à 13:08

La Chaire de recherche du Canada en économie sociale de l'UQAM et le Fonds de développement Emploi-Montréal viennent de lancer CAp GOUVERNANCE, un outil pour faciliter la bonne gouvernance des organismes sans but lucratif (OSBL), dont font évidemment partie les oeuvres de bienfaisance. Cet outil s'adresse aux administrateurs et aux directions générales d'organisations de l'économie sociale qui veulent optimiser leurs pratiques de gouvernance.

«Les OSBL sont plus complexes à gérer qu'une entreprise, dont le seul but est de faire des profits», estime Marie J. Bouchard, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie sociale.

CAp GOUVERNANCE n'est pas un outil pour gérer les crises. Justement, l'idée est venue de consultants du milieu de l'économie sociale qui se plaignaient d'être trop souvent appelés pour éteindre des feux. CAp GOUVERNANCE est un outil préventif qui permet de faire un diagnostic de l'état de la situation et d'apporter des correctifs avant que le feu ne se déclare.

«Le diagnostic, explique Mme Bouchard, professeure au Département d'organisation et ressources humaines à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, peut révéler que le conseil d'administration est devenu trop restreint, que sa composition n'est plus optimale, que ses outils pour faire le travail ne sont plus adéquats, qu'il n'est plus sur la même longueur d'onde que les dirigeants, que la culture des différents administrateurs n'est plus cohérente, etc.»

Comment fonctionne cet outil, dont la conception a pris deux ans et qui a été testé sur quelques conseils d'administration ? Il prend la forme de deux séances du conseil d'administration sans ordre du jour, idéalement animées par un consultant spécialisé en gouvernance.

Le guide, disponible gratuitement sur Internet (capgouvernance.ca), propose une trentaine d'énoncés, comme les suivants : «La direction générale envoie des documents aux administrateurs avant chaque réunion dans un délai raisonnable», «Les administrateurs et la direction générale se sentent à l'aise d'exprimer leur opinion», «La composition du CA présente un bon équilibre entre le besoin de représentation des membres et le besoin de compétences» et «Les administrateurs participent à toutes les assemblées générales et à toutes les réunions du CA».

Il s'agit en fait de déceler les maillons faibles de la chaîne. «Chaque membre du conseil est appelé à choisir deux de ces énoncés à réaliser, explique Mme Bouchard. Après discussion, on garde deux ou trois énoncés, pas plus. À la deuxième séance, le conseil élabore un plan d'action et détermine un échéancier pour réaliser les énoncés retenus.»

Une troisième rencontre, facultative, peut se tenir pour faire le suivi si les membres du conseil en sentent le besoin.

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