Voici les principaux partenaires commerciaux du Québec dans le monde et ce qu'ils achètent chez nous.
Nul doute, le Québec est une nation d’exportateurs. Près de la moitié du PIB provincial, soit 46,3%, repose sur la vente de produits et de services de toutes sortes à travers le monde (et au Canada anglais).
En 2014, ces extrants ont représenté environ 76 milliards de dollars d’intrant dans l’économie québécoise. Une hausse marquée par rapport à 2013, où la même somme a atteint environ 66 milliards de dollars. En fait, si la belle province était un pays, il serait le 34e exportateur mondial.
Malgré tout, le solde commercial reste nettement déficitaire. Le Québec importe beaucoup plus qu’il n’exporte. À l’exception de nos échanges avec les autres provinces, où un léger surplus existe (254 millions de dollars), le tableau est négatif. Incluant le ROC, le Québec affiche un déficit commercial de 23 114 M$ en 2014.
Fait intéressant, si les États-Unis restent, et de loin, le partenaire le plus important, son importance relative diminue. Entre 2005, les États-Unis achetaient 80,9% des exportations québécoises, en 2014, la proportion était de 69,8%. Mais pendant cette période, toutes les autres régions du monde se sont entichées du «made in Québec».
Au cours de la même période, l’importance relative du marché de l’Asie et l’Océanie est passée de 5,4% à 9,7%. En Amérique latine, incluant le Mexique, le marché a crû de 1,9% à 4,3%.
Bref, peu à peu, le Québec semble se défaire de l’hégémonie américaine en matière d’exportations.
Source : notes économiques et rapports du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MÉSI)
*L’importance de Malte dans ce classement représente une anomalie
