Former les ingénieurs en aérospatiale à la gestion
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HEC Montréal ouvre un MBA spécialisé pour les professionnels du domaine de l'aérospatiale, destinés à devenir des gestionnaires dans leur domaine. «Les gens qui travaillent dans ce secteur sont souvent des ingénieurs et des scientifiques qui n'ont pas été formés à la gestion», explique Jacques Roy, responsable pédagogique du MBA AeroWorld. Ce MBA spécialisé accueillera sa première cohorte (d'une capacité de trente personnes) en septembre prochain.
Outre le tronc commun avec le MBA généraliste de 30 crédits, il offrira des cours spécifiques au domaine de l'aérospatiale pour 24 crédits : gestion des sous-traitants, sécurité, programmes spatiaux, aéroports, financement de la construction d'avion, etc.
Certains enseignements seront assurés par des experts internationaux de Boeing ou d'Airbus. Le coût de ce MBA à temps plein sur un an s'élève à 45 000 $. Des bourses seront offertes.
HEC Montréal espère accueillir des étudiants québécois ainsi que des étrangers salariés, employés par des fabricants et des sous-traitants, attirés par l'expertise montréalaise et canadienne dans le domaine aérospatial. «Beaucoup de pays émergents, en Asie notamment, investissent dans ce secteur et pourraient donc être intéressés par ce MBA spécialisé», poursuit Jacques Roy.
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Un MBA rénové à l'Université de Sherbrooke
Dès septembre, les étudiants au MBA et à l'EMBA de l'Université de Sherbrooke (UdeS) auront droit à une nouvelle formule de ce programme qui n'avait pas été revu en profondeur depuis une dizaine d'années. Les orientations qui ont guidé les dirigeants des programmes : la nécessaire mise en relation des enseignements pour permettre aux futurs gestionnaires d'avoir une vision globale et non en vase clos, ainsi que l'accent mis sur les «soft skills comme la communication, le leadership, le relationnel, car c'est cela qui distingue vraiment les gens lors de l'embauche», explique Jean-François Guertin, directeur des programmes MBA de l'UdeS. Ce nouveau MBA mieux intégré axera donc davantage ses enseignements sur «les compétences que les connaissances», bien que celles-ci représentent encore une part importante du programme.
Le nouveau MBA se fondera sur trois «piliers», qui seront autant de cycles d'apprentissage : gestionnaire compétent, leader inspirant et stratège créateur de valeur. Pour allier enseignement des notions théoriques et mise en pratique, le MBA, désormais appelé MBA Gestion d'entreprise (avec stage et mentorat), est conçu «sur le principe de l'apprentissage par problème, une approche qui privilégie les cas concrets en mettant les étudiants dans la vraie vie», précise Jean-François Guertin. Une activité intégratrice est prévue après chaque bloc de deux cours fondamentaux. De nouveaux cours s'ajoutent - gestion responsable et enjeux sociétaires sur le développement durable - pour suivre l'évolution du monde des affaires.
Les étudiants au EMBA bénéficieront par ailleurs d'une entente avec la Société Pierre Boucher, spécialisée en psychologie organisationnelle, afin d'évaluer chaque candidat pour ensuite lui proposer une formation adaptée à ses besoins.
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Nouvelle concentration en gestion de projet à l'UQTR
Le MBA avec essai de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui avait déjà cinq concentrations, est doté d'une nouvelle spécialisation : la gestion de projet. Selon l'Université, «l'objectif fondamental [...] est de former des professionnels dotés d'une capacité de résoudre des problèmes concernant la conception, la mise en place, l'exécution et la clôture des projets en s'appuyant sur les dernières méthodologies, méthodes et outils utilisés dans le domaine». Les cours porteront sur la planification et le contrôle opérationnels de projet, le management des équipes de projet, l'évaluation financière et la faisabilité des projets, etc. Cette concentration s'adresse aux personnes ayant déjà une expérience en gestion de projet.
Rentrée devancée au MBA pour cadres de l'UQAC
Désormais, les cohortes du MBA pour cadres de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) débuteront en septembre plutôt qu'à l'hiver. «Nous avions beaucoup plus de demandes à l'automne qu'en début d'année», explique Lyne Desmeules, agente à la gestion des dossiers étudiants du MBA. La prochaine cohorte commencera donc en septembre prochain.
Le programme devient par ailleurs à temps partiel tandis qu'il était offert à temps plein précédemment. Il s'étalera donc sur trois ans au lieu de deux ans et demi. De nouveaux cours ont été introduits pour évoquer le développement durable et la gestion complexe des projets. Certains cours deviennent obligatoires, comme celui sur la gestion et les relations publiques.
Enfin, les candidats qui se présenteront avec moins des quatre années d'expérience qu'exige l'université pour s'inscrire au programme pourront passer une entrevue, alors qu'auparavant leur dossier était immédiatement mis de côté. «On recevait des demandes de personnes qui avaient un bon profil, mais seulement deux ans d'expérience par exemple, poursuit Lyne Desmeules. On va évaluer leur potentiel avant de décider si on les sélectionne ou non.»
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