Bien que la Banque Nationale ait refusé de commenter l’affaire, cette acquisition s’inscrirait parfaitement dans la stratégie d’expansion de l’institution financière qui semble s’être lancée dans une frénésie de magasinage depuis le début de l’année. En effet, la Banque a mis la main sur Aquilon Capital, sur le Groupe Financier Everest ainsi que sur Bieber Securities.
En entrevue à la Presse canadienne, le président d’Option Retraite, Richard Dorval, s’est montré très satisfait : « L'approche client de la Banque Nationale, c'est vraiment en droite ligne avec notre philosophie et la mission que j'ai toujours eue, c'est-à-dire de pouvoir offrir des services globaux à la clientèle et non pas à la pièce. »
La pomme n’est pas tombée très loin de l’arbre puisque, originalement, Richard Dorval organisait des conférences « Option Retraite » pour la Banque Nationale avant de créer la société du même nom.
Option retraite gère pour près de 1,5 milliard de dollars (G$) d’actif à travers près de 15 bureaux où travaillent 180 personnes. Selon la Presse canadienne, certains bureaux pourraient être fusionnés avec des succursales de la Banque Nationale, mais aucune perte d’emploi ne serait prévue.
A l’heure d’écrire ces lignes, la Banque Nationale n’avait pas retourné les appels de Finance et Investissement.com.