Au plan énergétique, le monde devra s’inventer «une nouvelle croissance» basée non seulement sur les nouvelles énergies, mais aussi sur l’efficacité énergétique et le recyclage de l’énergie.
C'est le message qu’a livré le pdg du groupe français GDF-Suez Gérard Mestrallet lors d’une allocation faite devant les participants à la Conférence de Montréal.
«Il faut penser aux économies d’énergie et pas seulement à la production d’énergie, a-t-il déclaré. Ainsi, notre groupe n’est plus un fournisseur d’énergie mais un fournisseur de solutions énergétiques ».
«Il faut aussi recycler, a-t-il ajouté. Nous devons entrer dans l’économie circulaire».
Selon lui, la croissance énergétique de la planète proviendra de l’eau, du gaz naturel, du nucléaire (une «technologie intéressante même si elle pose des questions d’acceptabilité») mais passera aussi par de micro-initiatives locales prises par des entrepreneurs sociaux. « Ces entrepreneurs créeront de nouveaux modèles d’affaires plus proches des territoires », a-t-il estimé.
M. Mestrallet a prôné «une nouvelle gouvernance mondiale» composée de gouvernements mais aussi d’entreprises et d’utilisateurs. «Le climat est un bien public mondial» a-t-il fait valoir.
Le groupe français GDF-Suez est le résultat de sept fusions, dont la plus récente a été effectuée la semaine dernière avec International Power, qui lui donne accès au marché asiatique. Son chiffre d’affaires a atteint 120 milliards de dollars US. (SD)