"Il faut que cette réunion soit l'occasion d'engager un combat sans merci contre les paradis fiscaux, qui sont un enfer pour tous les autres", a souhaité M. Fillon dans son discours de clôture d'un colloque à Paris. "Il faut les soumettre aux mêmes règles que l'ensemble des places financières, ainsi qu'à des règles communes de coopération fiscale."
Le Premier ministre a aussi souhaité que le G-20 de Londres débouche "sur des mesures concrètes": meilleure réglementation des activités de crédit, régulation des fonds spéculatifs, harmonisation des fonds propres des banques, réforme des normes comptables, encadrement des agences de notation et de la rémunération des acteurs du secteur. "Le G-20 ne doit pas rester une lettre morte", a-t-il insisté.