Même le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique, qui ont des positions souvent à l'opposé de celles prônées par le Conseil du patronat, ont pris la peine de répondre aux questions soumises par le CPQ.
En ne répondant pas, le Parti conservateur s'est nui, face à des entreprises qui auraient sans doute apprécié la teneur de ses réponses, affirme Michel Kelly-Gagnon, président du CPQ, qui se dit surpris et déçu de cette attitude des conservateurs.
Le silence du Parti conservateur a fait bien paraître le Parti libéral du Canada, a concédé en entrevue M. Kelly-Gagnon.
Le Parti libéral obtient de bonnes notes pour sa position sur les cotisations à l'assurance-emploi et pour sa volonté de réduire les impôts. Le CPQ reste toutefois sur son appétit pour ce qu'il perçoit comme un manque d'ardeur du PLC à vouloir contrôler les dépenses gouvernementales, le point le plus important, aux yeux du CPQ.