Cela se traduit, entre autres, par des troubles de l’appétit et du sommeil, de la difficulté à se concentrer, une diminution de la joie de vivre, ou encore une envie moins forte d’aller au travail. Et donc par une baisse de la productivité, qui peut se répercuter à l’échelle d’une entreprise si les cas sont nombreux.
Anxiety UK, une organisme de bienfaisance anglais, confirme la hausse des cas d’anxiété depuis peu : elle a reçu deux fois plus d’appels de détresse durant les deux premiers mois de 2009 que durant toute l’année 2008.
L’étude menée par la Mental Health Foundation précise que 1 Britannique sur 2 est anxieux pour sa situation financière ; que 61% des Anglais ressentent une diminution de la solidarité dans la société ; et que 54% se sentent, de manière générale, moins en sécurité.
L’organisme considère que cette hausse de l’anxiété dans la société britannique est néfaste pour l’économie du pays : les gens anxieux ont tendance à se renfermer sur eux-mêmes, et donc à moins dépenser et moins faire de projets. Croire alors que la relance peut se faire par celle de la consommation est une lubie.
L’étude cite Franklin D. Roosevelt, qui avait lancé en 1933, au plus fort de la récession : «La seule chose que nous avons à craindre, c’est la peur elle-même».
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