Pour la première fois depuis sa fusion avec la Société générale de financement, en 2011, Investissement Québec (IQ) dit être en mesure de verser un dividende à son unique actionnaire, le gouvernement québécois.
La société d'État a généré un résultat net de 264 millions $ au terme de l'exercice 2017-2018, en hausse de 21,7% sur un an, indique-t-elle dans son rapport annuel de 204 pages déposé mercredi à l'Assemblée nationale.
On ignore encore toutefois si le bras financier du gouvernement versera un dividende, puisque cette décision sera prise par le ministère des Finances, a-t-on expliqué.
Se félicitant de la performance d'IQ, son président-directeur général, Pierre Gabriel Côté, aux commandes depuis 2015, a souligné que la société d'État avait réussi à «absorber le déficit accumulé en trois ans».
La forte progression du résultat net s'explique par une série d'éléments non récurrents, notamment environ 66 millions $ découlant de la vente de diverses participations au cours du dernier exercice financier.
Abstraction faite de ces éléments exceptionnels, le résultat ajusté d'IQ a été de 170 millions $, par rapport à 165 millions $ lors de l'année financière précédente.
Son rendement sur le capital a été de 8,2%, alors que le rendement ajusté sur les capitaux propres s'est établi à 165 millions $.
En 2017-2018, IQ dit avoir réalisé 1456 interventions financières, ce qui constitue une progression de 17 pour cent. La valeur des interventions engageant les fonds propres du bras financier du gouvernement a représenté un engagement de 1,1 milliard $.
L'effectif de la société d'État a également poursuivi sa progression pendant le dernier exercice, atteignant 515 employés, soit 11 pour cent de plus comparativement à l'année précédente.