Devant des données économiques mitigées, les unes positives, les autres négatives, les marchés nord-américains ont terminé dans des directions opposées vendredi.
En effet, alors que les investisseurs ont été déçus par une baisse inattendue de la confiance des consommateurs, les ventes au détail aux États-Unis ont surpris par leur vigueur en février.
Au Canada, le taux de chômage a fléchi d'un dixième de point de pourcentage en février pour s'établir à 8,2 pour cent. Ces chiffres ont surpris les économistes sondés par Thomson Reuters qui attendaient un taux de chômage à 8,4 pour cent.
À Toronto, le S&P/TSX a avancé de 34,1 points, ou 0,3%, à 12 014 points. Aux États-Unis, le S&P 500 a progressé de 13 points, ou 0,12%, à 10 625 points. Le S&P 500 a reculé de 0,25 point, ou 0,02%, à 1150 points, et le Nasdaq, de 0,8 point, ou 0,03%, à 2368 points.
Sur toute la semaine, les indices nord-américains terminent en territoire légèrement positif, le S&P 500 s’appréciant de 1% et le S&P/TSX de 0,4%.
Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, chez BMO Marché des Capitaux, explique cette performance par les nouvelles relativement bonnes dans l’ensemble sur le front économique parues au cours de la semaine.
« Les chiffres sur l’emploi au Canada, sur la production industrielle en Chine, sur les ventes au détail aux Etats-Unis, tout cela pointe dans le sens d’une consolidation de la reprise», a-t-il noté.
Il souligne la performance notable de Research in Motion qui a pris 1,8% sur toute la semaine. «De nombreux rapports indiquent que l’entreprise va connaître une forte croissance de ses ventes dans les prochains mois», mentionne-t-il.