La chute spectaculaire du secteur de l'énergie à l'intérieur de l'indice S&P 500 n'est pas en soi de mauvais augure pour la Bourse dans son ensemble. Depuis six mois, la place qu'occupe l'énergie dans l'indice phare américain a fondu de 11,5 % à 8,9 %. Il s'agit d'un plongeon de 22 % de la pondération de ce secteur, le pire pour une industrie du S&P 500 depuis 1986. L'analyse d'épisodes précédents de déclins aussi rapides d'un secteur révèle que, dans 63 % des cas, non seulement la Bourse a rebondi six mois plus tard, mais aussi le secteur qui avait plongé. La firme de gestion et de négociation Pavilion attribue ce phénomène au rebond habituel après une chute aussi prononcée. De plus, les secteurs qui prennent la relève du secteur déchu gagnent de plus en plus de poids dans l'indice, entraînant du coup toute la Bourse dans leur élan.
La santé et la finance profitent le plus des capitaux qui fuient l'énergie
Poids des secteurs du S&P 500 depuis six mois
Énergie - 2,53 %
Matériaux - 0,36 %
Industrie - 0,43 %
Télécommunications - 0,25 %
Consomm. discrétionnaire + 0,23 %
Consomm. de base + 0,32 %
Santé + 1,37 %
Finance + 0,97 %
Technologie + 0,36 %
Serv. aux collectivités + 0,21 %