À la fin de 2015, plusieurs stratèges avaient parié sur un rebond important de la déprimée Bourse canadienne en 2016, et à l’approche de la mi-année, leur scénario s’avère juste.
La Bourse de Toronto a touché tôt mercredi matin les 14441,61 points, son plus haut niveau depuis le 10 août 2015.
L’indice a grimpé de 22% depuis son creux du 20 janvier, se relevant d’un douloureux marché baissier entraîné par la dégringolade du pétrole et des matières premières.
La remontée des producteurs de ressources a contribué à soulever la Bourse de Toronto de 11% depuis le début de l’année.
Résultat, l’indice S&P/TSX affiche la meilleure performance à ce jour parmi les 24 pays développés suivis par Bloomberg.
Voici les rendements de dix autres bourses importantes du monde à ce jour en 2016:
S&P 500(États-Unis): +3,4%
Dow Jones(États-Unis): +3,1%
Nasdaq(États-Unis): -0,87%
FTSE 100(Angleterre): +0,79%
CAC 40(France): -4%
DAX(Allemagne): -5%
IBEX 35(Espagne): -7,7%
NIKKEI 225(Japon): -11,6%
HANG SENG(Hong Kong):-2,8%
ASX(Australie):+1,4%
Évaluation plus élevée au Canada
Le retour en force de la Bourse de Toronto a par ailleurs fait repasser l’évaluation des titres canadiens à un seuil supérieur à celle commandée par les titres américains.
Ainsi, le S&P/TSX se négocie présentement à 22,1 fois le bénéfice de la période de 12 mois terminée en juin, soit 13% de plus que le multiple de 19,6 fois que commandent les titres du S&P 500 en moyenne, selon les données tirées de Bloomberg.