Christian Cyr, vice-président de Fiera Capital, ne s’inquiète pas du tout de la vente par la famille Saputo d’un important bloc d’actions du camionneur TransForce (Tor., TFI, 18,37 $).
Aux yeux du gestionnaire de portefeuilles, cette vente n’est pas un signe que le meilleur est passé pour cette entreprise de transport, de logistique et de services de courrier.
« Comme tout actionnaire, la décision de vendre leur revient. Ça peut s’inscrire dans la planification successorale de la famille Saputo », dit-il.
Tant que le président actuel, Alain Bédard, est en charge, TransForce est entre bonnes mains. « Il a bien navigué dans une conjoncture difficile pour son industrie, ces dernières années », fait valoir M. Cyr.
Actionnaire d’environ 1,5 million d’actions de TransForce dans les fonds qu’il gère, M. Cyr apprécie surtout la façon dont la famille Saputo a procédé.
« La vente a été bien gérée. Ils vendent en un bloc par placement privé, à un prix prédéterminé. Il y a donc des acheteurs déjà enlignés. Si la famille avait vendu ses actions petit à petit, ça aurait eu un impact négatif sur l’action. Les investisseurs auraient spéculé que les intentions de la famille » , explique M. Cyr.
L’action de TransForce perd 3,5 % vendredi le 24 août, mais reste à la hausse de 42 %, depuis le début de 2012.