Que faire avec les titres de Netflix, Spin Master et Uni-Sélect? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement.
Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Netflix (Nasdaq., NFLX, 158,21 $US) : des attentes raisonnables
Les attentes des analystes sont raisonnables avant la publication des résultats de Netflix lundi prochain (17 juillet), pense Mark Mahaney, de RBC Marchés des capitaux.
Il anticipe des revenus de 2,76 G$US et un bénéfice par action de 0,15$US. Des prévisions similaires à celles du consensus. Il croit que la société aura ajouté 600 000 abonnés aux États-Unis et 2,6 millions à l’international.
Par le biais d’un sondage, il constate que la satisfaction de la clientèle demeure élevée au deuxième trimestre. Les répondants sont «extrêmement » ou « très » satisfaits dans une proportion de 68%. Seulement 0,3% ne sont « pas du tout satisfaits ». Il note aussi que la pénétration de Netflix en France atteint un sommet, à 21%.
M. Mahaney pense que la taille, la croissance et la rentabilité ne sont pas reflétées dans le prix de l’action. Le titre est l’un des meilleurs choix pour profiter de l’augmentation du visionnement télévisuel en ligne, selon lui.
Il maintient sa recommandation « superformance » et sa cible de 175 $US.
Spin Master (Tor., TOY, 36,33$) : le chouchou de la TD
Le récent déclin de l’action du fabricant de jouets et producteur d’émissions pour enfants offre une occasion, croit Brian Morrison, de Valeurs mobilières TD. L’analyste met l’entreprise torontoise sur sa liste d’achats, la plus optimiste recommandation. Il abaisse toutefois sa cible de 48$ à 45$.
Depuis la mi-mai, l’action de la société derrière le Hatchimals et la Pat’Patrouille a effacé environ 15% de sa valeur, souligne M. Morisson. Ce dernier estime que 45% de la correction est liée à l’appréciation du huard. Le reste de la baisse est toutefois «exagérée», selon lui.
Il estime qu’il y a de nombreux catalyseurs qui pourraient remettre l’action sur la pente ascendante. À son avis, la société a fait preuve d’innovation dans la conception de ses produits. Le plan d’expansion internationale semble sur la bonne voie et devrait ajouter près de 200 M$ en nouveaux revenus à moyen terme. Si la société ne procède pas à une acquisition, elle devrait être libre de dettes d’ici la fin de l’année. L’analyste calcule que la société peut procéder à une acquisition d’entre 700 M$ et 1 G$.
Il note que le titre s’échange à 11,8 fois ses prévisions de bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) pour l’exercice 2017. En comparaison, l’action du fabricant de jouets Hasbro s’échange à 13,4 fois.
Uni-Sélect (Tor., UNS, 28,04$) : en prévision du prochain trimestre
Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale, anticipe que les résultats de la société au deuxième trimestre feront état d’une croissance constante et d’une amélioration des marges. Les résultats seront publiés le 27 juillet.
L’analyste estime que les ventes progresseront de 5,1% à 340,3 M$. Il pense que les marges passeront de 9,2% à 9,4%, grâce à la contribution de FinishMaster et à la gestion des coûts administratifs. Sa prévision de bénéfice par action est de 0,39$, comparativement à 0,40$ l’année précédente. Le consensus des analystes est à 0,36$. M. Aghazarian anticipe que la croissance interne au Canada sera de 2,5%. Celle de FinishMaster s’établira à 2%. Ce sera le dernier trimestre sans les résultats de l’acquisition de Parts Alliance, qui devrait être complétée au troisième trimestre.
À la Bourse, les difficultés d’O’Reilly ont plombé tout le secteur de la vente de pièces automobile, dont Uni-Sélect. L’analyste juge ce déclin injustifié et croit que la baisse amène un bon point d’entrée.
Il renouvelle sa recommandation « surperformance » et sa cible de 40$.