Que faire avec les titres de CAE, Papiers Tissu KP et Stella-Jones? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
CAE (CAE, 17,86$) : trop tard pour partir à la chasse?
Raymond James renouvelle une recommandation «performance de marché».
Au premier trimestre, la société rapporte un bénéfice ajusté de 0,26$ par action, comparativement à une attente maison et un consensus à 0,20$.
Ben Cherniavsky note qu’un taux anormalement bas d’imposition et la faiblesse du dollar canadien ont respectivement ajouté 0,06$ et 0,01$ au bénéfice.
L’analyste reconnaît que les résultats sont solides et que le carnet de commandes atteint un niveau record. Il croit cependant qu’il s’agit d’un dernier «hourra!» et qu’il vaut mieux ne pas partir à la chasse sur le titre.
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Monsieur Cherniavsky souligne que l’industrie aérienne est de plus en plus sous pression et risque de devoir diminuer sa capacité. Il ajoute que la demande pour les avions d’affaires recule. Il note en outre que les marges bénéficiaires de CAE n’augmentent pas, que les flux de trésorerie sont relativement faibles et que le rendement sur le capital investi est bas. Qui plus est, le titre se négocie à prime sur les pairs.
L’anticipation 2017 (mars) est haussée de 0,95$ à 1$, celle 2018 passe de 1,06$ à 1,08$.
La cible est augmentée de 16,50$ à 17,50$.
Papiers Tissu KP (KPT, 12,18$) : hausse de recommandation
Desjardins Marché des capitaux hausse sa recommandation à «achat».
Au deuxième trimestre, la papetière rapporte un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 35,9 M$, supérieur à l’attente maison à 30,9 M$ et à l’aperçu de la direction pour «une légère amélioration sur les 30,2 M$ de l’an dernier».
Keith Howlett indique que la performance provient d’une croissance des volumes aux États-Unis et au Mexique, de volumes stables au Canada, d’une baisse du prix des intrants, d’une baisse des coûts opérationnels et d’une hausse des prix au Canada.
L’analyste souligne qu’en deuxième moitié d’année, l’entreprise profitera de l’arrivée d’un nouveau client de marque privée aux États-Unis et du plein impact de la hausse des prix.
Il dit voir les premiers signes d’une amélioration de la performance.
L’anticipation de bénéfice 2016 passe de 0,57$ par action à 0,66$, celle 2017 grimpe de 0,71$ à 0,76$.
La cible est augmentée de 13,50$ à 15$.
Stella-Jones (SJ, 47$) : mieux que prévu
Financière Banque Nationale réitère une recommandation «surperformance».
Au deuxième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,79$ par action, comparativement à une attente maison et un consensus à 0,76$.
Leon Aghazarian indique qu’en excluant l’influence favorable du taux de change, les ventes de joints ferroviaires ont augmenté de 7,3% dans le trimestre. Il précise que la direction se montre toutefois prudente pour la deuxième moitié d’année en soulignant que des enjeux de prix pourraient conduire à des ventes stables pour la division en 2016.
L’analyste dit cependant s’attendre à ce que le déclin de 6,7% observé dans les ventes de poteaux se renverse étant donné l’aperçu de la direction pour une croissance zéro pour cette division en 2016.
L’anticipation de bénéfice 2016 est ramenée de 2,58$ à 2,53$ par action, celle 2017 passe de 2,86$ à 2,78$.
La cible est maintenue à 55$.
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