Que faire avec les titres de BCE, Corus et Foot Locker? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
BCE (BCE, 58,40$) : la télé payante de Corus devrait aider
Financière Banque Nationale renouvelle une recommandation «performance de secteur».
La société annonce une entente par laquelle elle acquiert les droits de diffusion de HBO dans l’Ouest canadien, de même que l’auditoire de sa télévision payante.
Adam Shine note que Bell semble payer 6,7 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) pour l’acquisition de la télé payante, mais que la direction de la société est confiante de voir le multiple davantage se situer à 5,6 et même plus bas une fois les synergies obtenues.
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L’analyste indique que l’acquisition permet à la société de devenir le seul diffuseur de HBO à la grandeur du Canada et de donner une expansion nationale à sa télé payante.
M. Shine ajoute que Crave TV deviendra accessible à l’abonnement Internet le 1er janvier. Il estime que le nouveau partenariat avec HBO devrait donner plus d’attrait au forfait Internet.
L’anticipation de bénéfice 2015 est maintenue à 3,40$ par action, celle 2016 à 3,58$.
Le dividende est à 2,60$ par action (4,5%).
La cible est haussée de 56,50$ à 57$.
Corus (CJR.B, 11,11$) : sortie d’un canard boiteux
Marchés mondiaux CIBC réitère une recommandation «performance de secteur».
La société annonce la vente de ses activités de télé payante, et la cession de ses droits HBO à Bell dans une transaction de 211 M$.
Robert Bek indique que même si Corus en était venue à une entente à long terme avec HBO l’an dernier, ce n’était un secret pour personne que les activités de télé payante de Corus battaient de l’aile dernièrement. Il estime que la diminution des abonnements rendait probablement les coûts supplémentaires liés à HBO difficilement justifiables.
L’analyste estime que l’entreprise sort d’un secteur qui devenait problématique pour elle, et obtient ainsi de l’argent qu’elle pourra affecter à la réduction de la dette.
Monsieur Bek estime cependant qu’à 6,5 fois le BAIIA, le prix obtenu pour les activités est plus faible que le 7,5 fois qu’il avait à son modèle.
Les anticipations de bénéfices 2016 et 2017 sont pour l’instant maintenues à 1,61$ et 1,56$ par action.
Le dividende est à 1,14$ par action (9,2%).
La cible 12-18 mois est à 15$.
Foot Locker (FL, 64,72$ US) : solides résultats
Canaccord Genuity renouvelle une recommandation d’achat.
Au troisième trimestre, le détaillant rapporte un bénéfice de 1$ US par action, comparativement à une attente maison à 098$ et un consensus à 0,95$ US.
Camilo Lyon qualifie les résultats de solides. Il note que ceux-ci sont en amélioration dans à peu près toutes les sphères d’activité, de même que dans toutes les géographies.
L’analyste estime que le trimestre constitue un point tournant pour la société en ce que, pour la première fois, les catalyseurs ne se trouvent plus uniquement dans le soulier pour basketball, mais aussi dans le soulier de course et de « tous les jours », de même que dans le vêtement.
Monsieur Lyon croit que la démonstration est désormais faîte que le potentiel n’est pas que lié au basketball et que la visibilité pour la croissance des bénéfices devient plus claire.
L’anticipation de bénéfice 2015 (janvier) est haussée de 4,21$ à 4,24$ US par action; celle 2016 passe de 4,59$ à 4,65$ US.
La cible est à 80$ US.
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