Que faire avec les titres d'Air Canada, Prometic et Best Buy? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Air Canada (AC, 23,33$): le ciel semble sans nuages
BMO Marchés des capitaux renouvelle une recommandation "surperformance".
La société vient de tenir sa journée des investisseurs.
Fadi Chamoun indique que la présentation a fait état d'une transformation qui continue d'offrir beaucoup de potentiel de création de valeur, particulièrement aux chapitres des flux de trésorerie, du rendement sur le capital investi et du désendettement.
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L'analyste estime que l'augmentation de la capacité du transporteur devrait modérer dans les prochaines années, mais voit des occasions pour optimiser les revenus des différentes unités. En parallèle, les gains en efficacité, particulièrement en provenance de la modernisation de la flotte d'avions étroits, devrait contenir la hausse des coûts. La marge bénéficiaire devrait donc continuer à prendre de l'expansion.
Monsieur Chamoun souligne que l'aperçu de rentabilité et l'objectif de flux de trésorerie pour 2020 suggère que le titre pourrait à ce moment dépasser les 55$.
Dans l'intérim, il hausse sa cible de 28$ à 34$.
Prometic (PLI, 1,43$): des progrès, mais les yeux sont sur le financement
Banque Scotia réitère une recommandation "surperformance de secteur".
La société annonce que les données cliniques provenant de son étude clinique ouverte de phase 2 en cours au Royaume-Uni chez les sujets souffrant du syndrome d'Alström, confirment que les effets cliniques bénéfiques préalablement observés sont maintenus durant le traitement prolongé.
Alan Ridgeway voit positivement le développement en ce que les nouvelles données ajoute à la preuve que le PBI-4050 est un produit sécuritaire qui bénéficie aux patients atteints de la maladie.
L'analyste estime cependant que le marché demeure focalisé sur le besoin de refinancement de la société. Ses prévisions font état d'une encaisse qui sera suffisante au fonctionnement jusque dans le deuxième trimestre 2018. Pendant ce temps, il anticipe que l'entreprise sera rentable au début de 2019, date prévue de l'homologation du produit IgIV (immunoglobiline intraveineuse). Monsieur Ridgeway estime qu'il manque environ 75 M$ pour faire le pont entre les deux dates.
Il voit différentes options pour amener les liquidités nécessaires, soit par de nouveaux partenariats sur des produits, la vente potentielle du droit d'étude prioritaire qui pourrait bientôt être conféré par la FDA au plasminogène, ou encore des financements par dette ou actions.
La cible est maintenue à 3,50$.
Best Buy (BBY, 52,76$ US): le ton est optimiste
Loop Capital renouvelle une recommandation d'achat.
Le détaillant vient de tenir sa journée des investisseurs.
Anthony Chukumba dit en être ressorti plutôt optimiste quant aux perspectives à long terme. Il aime particulièrement différentes initiatives dans le téléphone intelligent et les services au consommateur. Best Buy vient notamment de lancer à l'échelle nationale le service de conseils à domicile qui envoie à la maison du client des experts qui peuvent le conseiller sur différentes options et installations. Les produits et conseils vont des systèmes de sécurité aux thermostats intelligents.
L'analyste note que l'aperçu de la direction est pour un bénéfice se situant entre 4,75$-5$ US par action sur l'horizon 2020 (4,25$ US attendu en 2017). Il précise que certains investisseurs n'ont pas semblé renversé par l'aperçu, mais souligne que Best Buy a l'habitude de promettre moins et livrer plus.
Monsieur Chukumba juge qu'à 11,3 fois le bénéfice attendu pour 2018, le titre est peu cher et se négocie à escompte sur ses pairs. Il estime que l'action devrait plutôt se négocier à plus de 15 fois le bénéfice attendu.
La cible est à 72$ US.
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