BLOGUE. J’ai eu l’occasion de faire l’essai d’un combiné BlackBerry Alpha Dev B, dans le cadre d’une présentation de RIM qui a eu lieu à Montréal ce matin. Les combinés avec lesquels ils ont fait la démonstration appartiennent à la deuxième génération de prototypes équipés du système d’exploitation BlackBerry 10, après les Alpha Dev A.
RIM a fait beaucoup de progrès depuis le lancement de sa tablette PlayBook et nous a présenté ce matin une interface d’utilisation qui n’a rien à envier celle d’iOs ou même de Windows Phone. Malgré de nombreuses petites fonctionnalités ingénieuses, c’est le clavier virtuel du système d’exploitation qui, et de loin, m’a le plus impressionné. Ce n’est pas un hasard, puisque les BlackBerry ont fait leur réputation grâce à leurs claviers physiques.
Le clavier fait des suggestions de mots clefs à mesure qu’on écrit, lesquelles ne sont pas intrusives, contrairement à celles que fait l’iPhone. En fait, à moins de glisser l’un des mots suggérés vers le haut, ces derniers n’interfèrent pas avec le texte qu’on tape. Ces suggestions ne font pas que compléter les dernières lettres du mot qu’on est en train de taper. En effet, des mots qui pourraient compléter la phrase en cours d’écriture sont également proposés. De plus, les suggestions s’adaptent en fonction de chaque utilisateur, de son vocabulaire et des enchaînements de mots qui le caractérisent.
Si, comme moi, il vous arrive d’écrire un courriel en Anglais ou dans toute autre langue, le clavier virtuel de BlackBerry 10 ne vous laissera pas tomber. Le clavier virtuel peut supporter plusieurs langues, qu’il traite selon la hiérarchie que l’utilisateur a établie dans les paramètres. Ainsi, si la langue par défaut de votre téléphone est le français, suivi de l’anglais et de l’espagnol en langue secondaire, votre téléphone commencera par vous faire des suggestions en Français. Après quelques mots tapés en Anglais ou en Espagnol, le logiciel, constatant que vous ne faites pas de faute, vous fera des suggestions dans la langue dans laquelle vous êtes en train d’écrire.
Je pourrais terminer mon billet sur une note négative en mentionnant que j’ai dû redémarrer l’appareil de démonstration à deux reprises suite au gel de l’écran. Or, ce serait injuste, puisque le développement de BlackBerry 10 n’est pas terminé et que le système d’exploitation a plusieurs forces. Si RIM met autant d’empressement à respecter son échéancier que ses développeurs en ont mis à développer le super clavier virtuel de BlackBerry 10, sa renaissance demeure possible.