Les titres des chemins de fer sont de bons choix pour qui cherche un secteur susceptible de mieux résister à une période estivale qui s’annonce turbulente en Bourse, en raison du ralentissement économique.
C’est le point de vus émis par Rick Paterson, analyste chez UBS, après avoir étudié le comportement des titres des transporteurs ferroviaires, lors des sept derniers mouvements baissiers, depuis 1998.
Depuis 2002, en particulier, les titres ferroviaires ont baissé de moitié moins que la Bourse dans son ensemble, lors de quatre mouvements de repli estivaux, note l’analyste.
En effet, lors des quatre replis estivaux moyens de 21 % du S&P 500, les titres de chemins de fer ont perdu 11 % en moyenne, note. M. Paterson
Le pouvoir des chemins de fer d’augmenter leurs tarifs s’est accru depuis 2004 parce que la hausse du prix du carburant a accru le coût comparatif du transport de marchandises par camion.
M. Paterson préfère les perspectives des titres de CSX et de Canadien National pour la prochaine année. Il évalue leur gain potentiel à 14 % et 10 %, respectivement, d'ici 12 mois.
CSX (NY, CSX) est le transporteur le plus apte à augmenter ses prix, selon lui. En outre, si l’entreprise réussit à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée, soir un ratio d’exploitation de 65 % d’ici 2015 (la mesure d’efficacité opérationnelle de cette industrie), son bénéfice a le potentiel de croître de 9 $ US par action.
Les investisseurs n’y croient pas tout à faire encore, ce qui fait en sorte que son titre est parmi les moins chèrement évalués de son industrie, explique M. Paterson.
Quant au Canadien National (Tor., CNR), sa régularité à livrer les résultats attendus et la croissance prévue de plus de 10 % de ses bénéfices au cours des deux prochaines années, en font un bon choix prudent, malgré sa valorisation plus élevée.