En huit ans, Geneviève Gagnon en a fait du chemin ! La femme de 37 ans a fondé son entreprise, créé ce qu'elle considère comme la «céréale parfaite» et percé le marché de l'alimentation au Québec, au Canada et même en France.
Difficile à croire lorsqu'on sait qu'avant de lancer la Fourmi bionique, la jeune femme n'avait pas de formation en administration et aucune expérience dans l'alimentation. «Mais j'avais la fibre entrepreneuriale.»
En 2004, après avoir travaillé six ans dans le domaine des communications, Geneviève Gagnon a changé de cap. «J'avais de belles occasions professionnelles, mais il me manquait quelque chose. Je voulais me lancer dans les affaires et j'ai suivi la voie de ma passion.»
Il lui manquait une idée. «Au début, je voulais ouvrir un restaurant. Mais j'ai vite constaté que le taux d'échec était élevé.» Elle a ensuite pensé aux céréales. Elle a mis au point la recette dans sa cuisine et l'a testée auprès de ses amis.
En deux ans, son granola s'est retrouvé en bonne place sur les tablettes des épiceries, où il se vend depuis 2006 aux côtés de géants comme Kellogg. «On y est allé un magasin à la fois, dit-elle. Elles se situent entre la céréale commerciale et celle faite maison. On utilise des ingrédients de qualité, sans sacrifier le goût.»
La Fourmi bionique est aujourd'hui offerte dans 700 points de vente au Québec. En 2010, l'entreprise a fabriqué 115 000 tonnes de granola, par rapport à 2 000 tonnes en 2004. Elle compte une quinzaine d'employés.
Entrepreneure , petite entreprise
Geneviève Gagnon
Son plus grand défi : Bien connaître l'aspect manufacturier pour fabriquer un produit de façon rentable à partir d'aliments de qualité en utilisant des techniques artisanales.
Son accomplissement : «Mes céréales se vendent comme des petits pains chauds dans l'épicerie la plus prestigieuse de Paris.»
Son objectif : Être bien établie au Canada et augmenter ses parts de marché à l'étranger.