Acheter sa première maison : le rôle du courtier immobilier aujourd’hui

Publié le 13/10/2017 à 00:30

Par REMAX

Oui, le Web a complètement transformé le marché immobilier : vendeurs et acheteurs sont mieux outillés que jamais, et les courtiers ne sont plus les seuls à détenir l’information concernant le marché immobilier. Cependant, leur apport est toujours pertinent, comme l’attestent les statistiques de la Fédération des chambres immobilières du Québec qui révèlent que 7 transactions sur 10 ont profité d’implication de celle-ci en 2016. Démystifions le rôle du courtier immobilier en 2017...

Plus que jamais, selon l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), le courtier immobilier possède les outils et l’expertise pour repérer la propriété qui répond aux besoins de l’acheteur, pour bien représenter le vendeur auprès de tout acheteur, pour agir comme négociateur et faciliter la communication entre les parties et, enfin, pour agir à titre de conseiller en vue d’aider le vendeur ou l’acheteur à mieux cerner ses besoins et à conclure la transaction immobilière avec succès.

Si on pense pouvoir faire tout cela soi-même, il est normal qu’on remette en question la pertinence d’inclure un courtier dans la transaction. Après tout, se passer de lui nous permet d’épargner une commission moyenne d’environ 5 %, n’est-ce pas ? En fait, pas vraiment...

Un conseiller neutre et disponible
Rappelons que cette commission est d’abord payée par le vendeur. Profiter de l’expertise d’un courtier immobilier lors d’un achat n’engendre aucun coût. Ne pas en profiter, toutefois, peut coûter cher en temps, en énergie, en possibilités… et en argent. Après tout, les nouveaux acheteurs dépensent en moyenne 222 300 $ pour leur première maison au Québec(1) : n’est-il pas souhaitable de profiter gratuitement des conseils d’un spécialiste pour faire ce qui sera fort probablement le plus important achat d’une vie ?

Centris recense plus de 75 000 propriétés à vendre en tout temps. Bien que l’on puisse s’orienter dans cette banque colossale par des critères précis, un moteur de recherche ne peut pas toujours savoir que telle maison se trouve face à une école primaire réputée, que telle autre se situe sur une artère populaire auprès des poids lourds ou que le secteur est en déclin.

Le courtier immobilier est expert de son secteur géographique. Il prendra en compte bien plus que le simple nombre de chambres de la demeure pour garantir la qualité de vie des acheteurs, à court et à long terme. Qui plus est, il peut faire cheminer les acheteurs à travers une série de compromis qui les mèneront vers la maison idéale : connaissent-ils par exemple ce nouveau développement tout près du secteur convoité où ils pourraient jouir d’une plus grande cour en plus d’un garage ? Comme un nouvel acheteur espère habiter sa demeure en moyenne 13 ans, il ne doit pas se tromper(1) !

Comme professionnel, le courtier a en plus le détachement émotif nécessaire pour négocier une maison à l’avantage de l’acheteur, selon les comparables du quartier.

L’implication d’un courtier place en effet l’acheteur aux premières loges de ces nouveautés desquelles il ne faut pas passer à côté. C’est son travail de surveiller et de filtrer les offres de vente, alors que si on choisit de s’en occuper soi-même, devenir aussi réactif est difficile à caser parmi les autres obligations du quotidien !

Une assurance sans tracas
Maude Bujeault-Bolduc, de l’OACIQ, invite acheteurs et vendeurs à considérer le service de courtage comme une sorte d’assurance. « Si tout se passe bien, tant mieux (et l’implication du courtier n’y est probablement pas étrangère). Sinon, on sera bien heureux de ne pas être laissé à soi-même en cas de problème. »

Selon l’OACIQ, même la plus simple des transactions immobilières nécessite une centaine d’opérations différentes… et on connaît l’importance des sommes en jeu !

La gestion des contrats de courtage, d’opération et de mise en marché, l’attestation des promesses d’achat et la gestion des contre-offres : se fier à l’expertise d’un professionnel formé pour nous guider à travers le processus demeure rassurant. Surtout lorsque l’on sait que le courtier doit respecter un code déontologique sévère, notamment en ce qui a trait au devoir de transparence, au devoir d’information et au devoir de loyauté.

Choisir un courtier immobilier, c’est enfin profiter de son réseau professionnel bien établi (représentants hypothécaires, notaires, inspecteurs en bâtiment) et de ses références qualifiées. Après tout, il est impossible de vendre ou d’acheter « seul ». Comme nouvel acheteur, on n’a sans doute pas le luxe de se passer d’un conseiller expérimenté.

(1) Sondage de BMO sur l’accession à la propriété (2014)

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