Montréal a tous les atouts pour faire face aux défis du futur

Publié le 03/02/2016 à 11:13

Le resserrement démographique, la numérisation de l’économie et l’émergence de technologies de rupture constituent un défi de taille pour nos entreprises et l’environnement d’affaires de Montréal. Pour réussir à transformer ces défis en occasion de succès, nos entreprises doivent évidemment revoir leur modèle d’affaires et investir de manière stratégique dans les nouvelles technologies. Ça tombe bien, les niveaux de liquidité sont élevés et les taux d’intérêt sont bas!

Mais il y a un défi additionnel : les entreprises de la métropole doivent pouvoir compter sur une main-d’œuvre agile et compétente.

« Les choses bougent rapidement. Il faut que le bassin de main-d’œuvre s’adapte sans perdre de temps, afin de suivre la réalité du marché du travail et les besoins des entreprises », souligne Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), qui organise le forum Compétences du futur, le 12 février prochain.

Même si le défi est grand, Montréal possède tous les atouts stratégiques pour se positionner avantageusement et tirer profit des mutations actuelles et futures de l’économie.

Une économie du savoir bien enracinée

La grande région de Montréal a de solides bases pour avancer dans l’économie du savoir. Elle peut compter sur :

• 196 538 étudiants universitaires ;

• 118 826 étudiants collégiaux ;

• 74 920 étudiants en formation professionnelle.

Les institutions d’enseignement et de formation de la métropole collaborent déjà de multiples façons avec les entreprises. Pour préparer les compétences du futur, cette collaboration devra s’approfondir, croit M. Leblanc.

« Le milieu de l’aérospatial est un bon exemple d’un modèle de collaboration à reproduire, précise-t-il. Des programmes de formation sur mesure ont été développés pour s’arrimer aux besoins de l’industrie et cette façon de faire deviendra incontournable avec les bouleversements qui sont à prévoir dans les prochaines années sur le marché du travail. »

Des grappes industrielles concurrentielles

L’existence de neuf grappes industrielles structurées constitue un autre atout important pour Montréal. Ces grappes regroupent 440 000 emplois, soit le quart de tous les emplois dans la région, dans les secteurs suivants :

– aérospatiale ;

– science de la vie ;

– cinéma et télévision ;

– technologie de l’information ;

– services financiers ;

– technologies propres ;

– mode ;

– aluminium ;

– logistique et transport.

Ces neuf grappes soutiennent l’économie montréalaise et favorisent sa résilience, parce qu’elles constituent une grande diversification.

« Les grappes favorisent le développement économique de leur secteur industriel en rassemblant tous les acteurs de l’écosystème (entreprises, institutions d’enseignement, les gouvernements, les associations) autour de Chantiers ou de Tables de concertation et en mettant sur pied des projets porteurs visant à répondre aux principaux enjeux des entreprises », explique Marie-Josée Kasparian, directrice de projets chez TechnoMontréal.

Collaboration et communication

Pour bien comprendre les besoins des employeurs et harmoniser les formations avec ceux-ci, il est nécessaire de mettre en place un processus, croit Michel Leblanc.

Gouvernements, établissements d’enseignement et entreprises devront, plus que jamais, travailler ensemble pour préparer les travailleurs de demain et répondre efficacement aux nouvelles réalités du marché du travail.

« Il y a un enjeu de communication important en ce qui concerne les besoins des entreprises et tout le monde sera appelé à jouer un rôle, affirme le président et chef de la direction de la CCMM. Montréal doit se doter d’un observatoire qui viserait à mieux documenter l’évolution des besoins en formation. Un organisme déjà existant devrait saisir la balle au bond et mener à terme cette opération afin de guider notre métropole à travers ses défis du futur. »

« On doit également valoriser la formation et la diplomation, et lutter contre le décrochage. Il faut aussi favoriser la création de nouvelles formations en phase avec le marché du travail. Les formations techniques ne sont pas assez mises en valeur. Pourtant, elles peuvent donner accès à de très bons emplois », conclut-il.

Pour en savoir plus : http://www.ccmm.qc.ca/fr/fs_competences_futur_0216/

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