Comment tirer le maximum de la formation

Publié le 02/03/2016 à 16:58

« Il est important de bien évaluer les besoins et surtout savoir ce qu’on veut accomplir ou l’objectif que l’on doit atteindre.», dit Nathalie Quevillon, directrice du service de la formation à la CMMTQ

Pour qu’une formation soit efficace, il doit y avoir un suivi des apprentissages

Inciter ses employés à se former démontre une saine gestion de ses ressources. Mais comment s’assurer que la formation soit rentable pour tous?

La première chose à faire pour qu’une formation soit efficace, c’est de s’assurer qu’elle réponde à un besoin. Compte tenu de la quantité de formations offertes, il est important de cibler la bonne.

Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil au site Fiers et compétents, qui propose plus de 400 formations pour tous les métiers.

« La CCQ et la CMEQ donnent toutes les deux une formation en lecture de plans, sauf que la nôtre est plus courte et vise davantage les travailleurs débutants qui ont besoin d’une mise à niveau... Il est donc important de savoir laquelle convient le mieux aux besoins de l’entreprise », affirme Céline Obidol, coordonnatrice à la formation pour le CMEQ.

Nathalie Quevillon, directrice du service de la formation à la CMMTQ, est du même avis. « Il est important de bien évaluer les besoins et surtout savoir ce qu’on veut accomplir ou l’objectif que l’on doit atteindre. Ces informations sont très utiles pour mesurer la qualité et la rentabilité d’une formation ».

Comment faciliter l’apprentissage

Pour que la formation soit efficace, l’employeur doit aussi clarifier ses besoins et ses attentes à l’employé qui en bénéficiera.

« Toute formation est positive… à condition de bien expliquer le contexte. Si l’employé ne comprend pas pourquoi il assiste à une formation, il ne va pas en retirer grand-chose. Et pour l’entreprise, les retombées ne seront pas plus positives », dit Samuel Harvey, coordonnateur au développement des compétences à l’ACQ.

L’employeur doit aussi démontrer que cette formation est importante en posant des gestes concrets. En permettant au salarié de partir plus tôt si la formation est en soirée, par exemple. Il peut aussi donner des mandats plus faciles ou moins exigeants… L’objectif est de s’assurer que la formation porte ses fruits.

De son côté, l’employé a la responsabilité d’être 100 % impliqué dans sa formation. Car en bout de ligne, c’est lui qui a le plus à gagner en améliorant ses compétences.

Quel suivi ?

Il est important de faire un suivi des apprentissages après la formation. « C’est essentiel et pourtant, certains entrepreneurs ne le font pas », déplore Robert Gagnon, directeur du service de la formation à l’APCHQ.

L’idéal est de faire en sorte que l’employé puisse rapidement mettre ses nouvelles compétences en pratique. Est-ce qu’il fait le travail selon les règles de l’industrie ? Y a-t-il des défauts de construction ? Est-il plus efficace au travail ? En clair, l’employeur doit pouvoir vérifier si les acquis de la formation ont bien été transférés en milieu de travail.

Pour ce faire, le meilleur endroit est le chantier. S’il s’agit d’une formation technique, il sera facile de voir si l’employé fait bien le travail. Par contre, s’il s’agit d’une formation générale, d’une façon d’être plutôt que d’une façon de faire, alors il faudra être plus attentif…

Et il faut tenter de comprendre ce qui ne va pas. « Si l’entreprise remarque qu’il manque tel élément dans la formation, on s’assure qu’elle est adaptée pour la prochaine fois, pour le prochain client », explique Jean-Marc Jacob, conseiller en formation à l’ACRGTQ.

Une bonne formation peut ouvrir des portes auxquelles on ne pensait pas, comme employé ou employeur.

Vive la formation !

Certains employeurs profitent des sessions de formation pour bâtir l’esprit d’équipe.

Si tout le monde ne peut participer à la formation, l’entreprise peut organiser une session informelle, durant laquelle le salarié nouvellement formé partage ses connaissances avec ses collègues.

D’une part, l’entreprise pourra compter sur des employés mieux outillés ; même s’ils n’ont pas la certification de formation, ils auront acquis certaines connaissances. D’autre part, elle aura moins de difficulté à motiver ses employés à poursuivre leur perfectionnement.

Il faut comprendre que les meilleurs ambassadeurs d’une formation sont les employés qui en ont bénéficié : plus elle est intéressante et pertinente, plus ils en vanteront les mérites.

Les associations partenaires

-      ACQ : Association de la Construction du Québec

-      ACRGTQ : L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec

-      APCHQ : L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec

-      CMEQ : Corporation des maîtres électriciens du Québec

-      CMMTQ : Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec

 

Pour qu’une formation soit efficace, il doit y avoir un suivi des apprentissages

 

Inciter ses employés à se former démontre une saine gestion de ses ressources. Mais comment s’assurer que la formation soit rentable pour tous?

 

La première chose à faire pour qu’une formation soit efficace, c’est de s’assurer qu’elle réponde à un besoin. Compte tenu de la quantité de formations offertes, il est important de cibler la bonne.

 

Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil au site Fiers et compétents (lien : http://www.fiersetcompetents.com/), qui propose plus de 400 formations pour tous les métiers.

 

« La CCQ et la CMEQ donnent toutes les deux une formation en lecture de plans, sauf que la nôtre est plus courte et vise davantage les travailleurs débutants qui ont besoin d’une mise à niveau... Il est donc important de savoir laquelle convient le mieux aux besoins de l’entreprise », affirme Céline Obidol, coordonnatrice à la formation pour le CMEQ.

 

Nathalie Quevillon, directrice du service de la formation à la CMMTQ, est du même avis. « Il est important de bien évaluer les besoins et surtout savoir ce qu’on veut accomplir ou l’objectif que l’on doit atteindre. Ces informations sont très utiles pour mesurer la qualité et la rentabilité d’une formation ? », demande-t-elle.

 

Comment faciliter l’apprentissage

Pour que la formation soit efficace, l’employeur doit aussi clarifier ses besoins et ses attentes à l’employé qui en bénéficiera.

 

« Toute formation est positive… à condition de bien expliquer le contexte. Si l’employé ne comprend pas pourquoi il assiste à une formation, il ne va pas en retirer grand-chose. Et pour l’entreprise, les retombées ne seront pas plus positives », dit Samuel Harvey, coordonnateur au développement des compétences à l’ACQ.

 

L’employeur doit aussi démontrer que cette formation est importante en posant des gestes concrets. En permettant au salarié de partir plus tôt si la formation est en soirée, par exemple. Il peut aussi donner des mandats plus faciles ou moins exigeants… L’objectif est de s’assurer que la formation porte ses fruits.

 

De son côté, l’employé a la responsabilité d’être 100 % impliqué dans sa formation. Car en bout de ligne, c’est lui qui a le plus à gagner en améliorant ses compétences.

 

Quel suivi ?

Il est important de faire un suivi des apprentissages après la formation. « C’est essentiel et pourtant, certains entrepreneurs ne le font pas », déplore Robert Gagnon, directeur du service de la formation à l’APCHQ.

 

L’idéal est de faire en sorte que l’employé puisse rapidement mettre ses nouvelles compétences en pratique. Est-ce qu’il fait le travail selon les règles de l’industrie ? Y a-t-il des défauts de construction ? Est-il plus efficace au travail ? En clair, l’employeur doit pouvoir vérifier si les acquis de la formation ont bien été transférés en milieu de travail.

 

Pour ce faire, le meilleur endroit est le chantier. S’il s’agit d’une formation technique, il sera facile de voir si l’employé fait bien le travail. Par contre, s’il s’agit d’une formation générale, d’une façon d’être plutôt que d’une façon de faire, alors il faudra être plus attentif…

 

Et il faut tenter de comprendre ce qui ne va pas. « Si l’entreprise remarque qu’il manque tel élément dans la formation, on s’assure qu’elle est adaptée pour la prochaine fois, pour le prochain client », explique Jean-Marc Jacob, conseiller en formation à l’ACRGTQ.

 

Une bonne formation peut ouvrir des portes auxquelles on ne pensait pas, comme employé ou employeur.

 

Vive la formation !

Certains employeurs profitent des sessions de formation pour bâtir l’esprit d’équipe. Certains entrepreneurs en invitent par exemple leurs employés au restaurant pour le lunch et en font un happening.

 

Si tout le monde ne peut participer à la formation, l’entreprise peut organiser une session informelle, durant laquelle le salarié nouvellement formé partage ses connaissances avec ses collègues.

 

D’une part, l’entreprise pourra compter sur des employés mieux outillés ; même s’ils n’ont pas la certification de formation, ils auront acquis certaines connaissances. D’autre part, elle aura moins de difficulté à motiver ses employés à poursuivre leur perfectionnement.

 

Il faut comprendre que les meilleurs ambassadeurs d’une formation sont les employés qui en ont bénéficié : plus elle est intéressante et pertinente, plus ils en vanteront les mérites.

 

 

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Encadré : les associations partenaires

-       ACQ : Association de la Construction du Québec (lien - http://www.acq.org/)

-       ACRGTQ : L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (lien - http://www.acrgtq.qc.ca/)

-       APCHQ : L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (lien - http://www.apchq.com/)

-       CMEQ : Corporation des maîtres électriciens du Québec (lien - https://www.cmeq.org/)

-       CMMTQ : Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (lien - http://www.cmmtq.org/)

 

 

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