Reprise familiale : Pourquoi se former?

Publié le 08/08/2018 à 00:25

Gabrielle Masliah est audioprothésiste. Son père a mis sur pied les Centres Masliah. On en compte treize sur le territoire de la province. Motivée par le désir d’assurer la relève de l’entreprise qui l’a vu grandir, elle vient tout juste de compléter la formation Acquisition et gestion d’une entreprise à l’École des entrepreneurs du Québec.

S’outiller
« Je souhaitais aller chercher des compétences complémentaires à celles de mon père pour amener des idées nouvelles et prendre un raccourci sur ce qu’il a appris au fil des ans, et qu’il n’a pas nécessairement le temps de m’enseigner. Cette formation était parfaite, surtout parce qu’elle me permettait de combiner emploi et études ». de dire Gabrielle.

Celle qui a été formée comme professionnelle de l’audioprothèse disait avoir peu abordé les aspects de la gestion d’une entreprise dans son cursus scolaire, aspects qui sont, disons-le, multiples.

« Ce que l’on remarque, c’est que les jeunes repreneurs arrivent avec une expertise technique dans leur domaine. Toutefois, la gestion d’entreprise, c’est un tout. » de commenter Frédéric Lebel, repreneur et formateur à l’École des entrepreneurs du Québec.

« Un dirigeant doit comprendre et maitriser l’ensemble des fonctions de son entreprise. Certains aspects sont souvent très nouveaux pour la majorité des étudiants repreneurs ».

Enseigner l’acquisition d’entreprise
Couvrir les aspects de la gestion d’une entreprise en une formation de quelques mois, c’est ambitieux.

Le programme exclusif de l’École des entrepreneurs du Québec propose des cours sur la comptabilité, le droit des affaires, la gestion des opérations, notamment.

« Je n’ai pas appris à devenir comptable, mais plutôt à comprendre des états financiers. C’est un peu de chaque cours qui a fait en sorte que je me sens maintenant beaucoup plus confortable pour reprendre les commandes de l’entreprise ».

Dans un deuxième temps, le programme en Acquisition et gestion d’entreprise offre les outils pour la recherche d’entreprise à vendre, l’évaluation juste de sa valeur marchande, les étapes du processus d’achat et finalement, le montage d’un plan de reprise.

« L’École privilégie une forme d’apprentissage mixte. Théorie, pratique, études de cas. Je raconte en classe des anecdotes d’affaires de mon vécu de repreneur », ajoute Frédéric Lebel. « C’est ce que les étudiants repreneurs recherchent : apprendre de l’expérience des autres, autant positive que négative. Au moment de leur enseigner cette année, j’étais même impliqué dans une autre acquisition d’entreprise. Je discutais beaucoup de mes choix avec mes étudiants repreneurs. Nous étions en plein dans le vif du sujet! »

Gabrielle est aujourd’hui en train d’appliquer ces apprentissages dans la pratique : elle est en cours de négociation pour le transfert de l’entreprise et évalue les options de financement en vue de l’acquisition.

« C’est tout un processus. Et croyez-moi, ce n’est pas plus simple parce qu’il s’agit d’une entreprise familiale ! Il y a plusieurs étapes à franchir. Mais je me sens outillée et prête à faire croitre cette entreprise avec mes idées ».


Les admissions sont en cours pour le programme Acquisition et gestion d’entreprise. Pour en savoir plus, venez à une séance d’informations sur la formation.

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