Porc Extra : Kim Loranger, une entrepreneure hors norme

Publié le 16/07/2018 à 00:01

Kim Loranger ne correspond certainement pas à l’image que l’on se fait d’un éleveur de porcs. Du haut de ses 25 ans, la jeune femme veille au bien-être de ses 450 truies et à la naissance de 13 000 porcelets par année ! Portrait d’une entrepreneure passionnée.

« Ce qui me rend le plus fière, c’est de voir grandir mes porcelets, qui sont mis au monde ici, lance Kim Loranger devant sa ferme porcine de Saint-Paul-de-Joliette, dans Lanaudière. Quand ils partent, ils sont beaux, ils sont gros, ils sont en santé... »

Celle qui côtoie les cochons depuis son enfance a racheté Porc Extra en 2017, l’entreprise que gérait son père et un partenaire. Depuis, Kim a les deux mains sur le volant. Mais au-delà du défi entrepreneurial que représente la gestion d’une ferme d’élevage, c’est le bien-être et la santé de ses bêtes qu’elle met au cœur de ses priorités.

Le choix de devenir éleveuse
Toute jeune, sur la ferme de son père, Kim avait apprivoisé une truie, qu’elle avait baptisée Kiki. « Je la cajolais et je la traitais comme un animal de compagnie », confie-t-elle.

Avec une enfance pareille, pas étonnant qu’elle ait choisi de poursuivre des études supérieures en agriculture... À la fin de son baccalauréat, son diplôme en agronomie en poche et une occasion de reprendre la ferme familiale : tout était en place pour permettre à Kim de réaliser son rêve.

« C’était son choix et une belle surprise pour nous», précise son père Luc Loranger.

Il faut dire qu’en plus de son amour pour les animaux, Kim possède la fibre entrepreneuriale : quand elle veut quelque chose, elle agit pour l’obtenir. « J’ai toujours voulu avoir des poules, raconte-t-elle. Alors, j’ai construit mon poulailler avec l’aide de mon grand-père et aujourd’hui…, j’ai aussi des poules ! »

Cet esprit d’entreprise, elle l’a hérité de son père, mais aussi de sa mère. « Ma mère nous dit toujours qu’en travaillant fort et bien, on réussit ! dit-elle. Je travaille fort pour ma compagnie, et je peux voir les résultats épatants que j’obtiens. »

Pour arriver à accomplir toutes les tâches qui forment le train-train quotidien d’un éleveur de porcs, Kim est bien entourée. Son conjoint William Lafond lui donne un coup de main, et lorsqu’elle en a besoin, Kim peut toujours compter sur son père et sur son partenaire d’affaires, Serge Ménard. « Ils sont vraiment mes deux mentors, dit-elle. Quand j’ai besoin d’aide à la ferme, j’appelle mon père..., et quand mon père ne répond pas, j’appelle Serge ! »

Le bien-être animal d’abord
En la voyant, les porcelets accourent vers elle. Elle apporte un soin presque maternel à ses truies lorsqu’elles mettent bas, en leur parlant et en les nourrissant à la main pour contrôler avec précision ce qu’elles consomment.

Chercher de nouvelles façons d’assurer le bien-être de ses animaux, c’est ce qui passionne Kim, qui y voit un gage d’une viande de qualité, d’un élevage durable.

« Pour moi, je n’imaginerais pas gérer ma ferme autrement ! » lance-t-elle .

Le porc du Québec : une histoire de passion
Kim Loranger fait partie de la relève d’une industrie qui emploie 26 500 personnes au Québec et génère des retombées économiques de plus de 2,5 milliards de dollars par année.

Et ce qui fait la fierté du porc du Québec, c’est l’engagement des éleveurs pour une viande de qualité, qui dépasse les normes les plus sévères au monde.

Ce sont aussi des éleveurs qui, comme Kim Loranger, s’engagent activement à améliorer le bien-être animal. D’ici quelques années, tous les éleveurs québécois auront mis en place des mesures pour se conformer aux nouveaux standards de bien-être animal en matière de logement des truies en groupe.

C’est grâce à des gestes pareils que nos éleveurs sont reconnus parmi les meilleurs au monde, et que leur savoir-faire représente une fierté non seulement pour l’industrie, mais pour l’ensemble de la société québécoise.

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