Savoir céder sa place

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Novembre 2014

Savoir céder sa place

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Édition du 22 Novembre 2014

Série 2 de 2 - On s'intéresse beaucoup à la relève entrepreneuriale familiale, parce qu'elle symbolise la nouveauté. Mais les cédants, eux, sont souvent laissés dans l'ombre. Six entrepreneurs racontent comment ils ont vécu ce passage.

 Même si leur parcours diffère, les cédants se sont mis d'accord sur un point : un transfert, ça ne s'improvise pas. Pierre Jean, de Construction Albert Jean, par exemple, a insisté pour que ses enfants intègrent un groupe de discussion sur la relève. Il a aussi confié à des consultants le soin de dresser le profil de chacun et de déterminer le plus apte à assumer la présidence.

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Guillaume St-Amour, de la Boulangerie St-Donat, a cru pour sa part être en mesure de boucler la passation des pouvoirs en cinq ans. Il lui en a fallu le double. «Ça me paraissait facile, raconte-t-il aux autres. Je me disais qu'il suffisait de faire travailler ma fille dans tous les services, puis de lui donner les clés. Mais en participant aux activités du Groupement des chefs d'entreprise du Québec, je me suis rendu compte que c'était un peu plus compliqué que ça.» Le futur retraité a compris que, pour multiplier les chances de réussite, il fallait mieux structurer le processus et mieux préparer la relève.

C'est ainsi qu'il a fait appel à des consultants en relève d'entreprise pour réaliser l'évaluation psychométrique de Marie-Ève et établir un plan de développement. Celle-ci a ensuite bénéficié du soutien d'un coach, participé au programme de l'École d'entrepreneurship de Beauce et fait partie d'un club du Groupement des chefs d'entreprise qui se consacre à la relève. Dans la même foulée, la Boulangerie St-Donat s'est dotée d'un comité consultatif pour l'aider à gérer à la fois transfert et croissance. Depuis, tous les deux ou trois ans, elle remplace un membre pour aller chercher une force dont elle a besoin. Ainsi, maintenant qu'elle veut percer d'autres marchés géographiques, elle vient de recruter Gaétan Lussier, ancien président de Weston et de Culinar.

«Si j'étais le gouvernement, je ne donnerais aucune subvention aux entreprises qui n'ont pas de comité consultatif !» lance Pierre Carrier, dont l'entreprise familiale de traiteur - Maison Carrier Besson - peut elle aussi compter sur ce qu'il appelle un «comité de sages» pour l'épauler.

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