RVER: Petites commissions, mais gros potentiel de revenus à plus long terme

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Septembre 2014

RVER: Petites commissions, mais gros potentiel de revenus à plus long terme

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Septembre 2014

Moins de travail ?

Les promoteurs de RVER admettent que celui-ci est moins payant pour les intermédiaires, mais ils soutiennent qu'il exige moins de travail de leur part que d'autres régimes de retraite. «Comme nous sommes le fiduciaire du RVER, le conseiller a moins de responsabilités sur ses épaules que dans un régime où le fiduciaire est l'employeur, souligne Philippe Toupin, vice-président, solutions collectives de la Standard Life. Par exemple, il n'a pas à suivre les placements ni à rencontrer les employés.» Nicholas Meace, gestionnaire au Centre d'affaires PME de la Sun Life, indique pour sa part que «le Centre d'affaires prendra en charge la relation avec le client et le soutiendra sur le plan administratif».

De toute façon, bouder le RVER à cause d'une plus faible rémunération n'est pas vraiment une option pour les intermédiaires : ils risqueraient de perdre des clients aux mains des concurrents. «Leurs clients en assurance collective, par exemple, se procureront un RVER auprès d'un autre courtier, dit Robert Tellier, vice-président régional, solutions retraite et assurance collective à la Financière Manuvie. Et cet autre courtier pourrait bien leur proposer de revoir leur assurance...»

Ventes croisées

En plus d'un volume accru, la venue du RVER donne l'occasion de faire des ventes croisées, font valoir les promoteurs de RVER. Sans compter que les conseillers qui n'ont normalement pas les permis pour distribuer des régimes collectifs de retraite se voient offrir un marché sur un plateau d'argent pendant les deux prochaines années grâce à l'autorisation temporaire de l'Autorité des marchés financiers.

Le cabinet Major Gestion privée, qui a obtenu le nom de domaine regimevolontaire.ca, a ainsi l'intention de se positionner dans le marché du RVER. «Nous offrirons aux employeurs de rencontrer leurs employés pour leur parler de budget et de retraite, déterminer leur profil d'investisseur ou même leur offrir des services de planification financière, indique Fabien Major, associé principal. Eh oui, des employés pourraient s'intéresser à des produits connexes comme de l'assurance vie ou un régime d'épargne-études.»

À titre de conseiller en sécurité financière, M. Major est également autorisé à conseiller les participants au RVER sur le choix d'une option de placement. Ce qui pourrait lui donner un argument de vente de plus !

Des exemples de rémunération

Un administrateur offre une commission sur l’actif de 0,10 % ainsi qu’une commission de 0,30 % sur les cotisations.

Un autre verse uniquement 0,20 % sur l’actif.

Un autre encore rémunère les intermédiaires qui lui dirigent des clients (sans vendre eux-mêmes le RVER), à hauteur de 0,075 % sur l’actif en plus d’un montant de 12,50 $ par cotisant.

Cliquez ici pour consulter notre dossier : Tout savoir sur le RVER

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