La spéculation a propulsé les valeurs à la hausse

Offert par Les Affaires


Édition du 26 Septembre 2015

La spéculation a propulsé les valeurs à la hausse

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Édition du 26 Septembre 2015

L'importation privée

Si on trouve de belles bouteilles à l'étranger, on peut en importer à des fins personnelles. Tout le monde sait qu'après 48 heures hors du pays, on peut rapporter 1,5 litre (l) par personne (soit deux bouteilles de 750 ml) en franchise de taxes. Mais on peut aussi en rapporter davantage, cette fois en payant les droits de douane, la majoration de la SAQ et les taxes. Jusqu'à concurrence de 9 l, soit une caisse de 12 bouteilles de 750 ml, on peut simplement se présenter à la douane, déclarer ses achats avec factures à l'appui et payer les frais requis.

Au-delà de 9 l, mais en deçà de 45 l (soit cinq caisses de 12 bouteilles de 750 ml), il faut obtenir une autorisation d'importation de la SAQ. Le processus se fait sur le site Internet de la SAQ, sur lequel on trouvera le détail de la marche à suivre. Il faut savoir que la SAQ prélèvera sa marge (la «majoration») et qu'il faudra payer la taxe d'accise, la TPS et la TVQ. La facture finale pour ce que l'on croyait être une bonne affaire finira par l'être... beaucoup moins.

Pour se simplifier la vie, on peut toutefois passer par une agence d'importation privée. Il en existe une quarantaine au Québec qui pourront, moyennant commission, faire les démarches requises.

Une cave à vin

Évidemment, une collection nécessite un lieu d'entreposage, car une température constante (de 12 à 14 degrés Celsius) et un taux d'humidité stable (de 50 % à 80 %) sont deux conditions essentielles pour une maturation optimale du vin au fil des années.

Si l'on s'en tient à quelques dizaines ou centaines de bouteilles, des celliers peuvent faire l'affaire. Mais si on veut accumuler des milliers de bouteilles, une cave est essentielle. Les coûts varient selon l'espace requis, l'isolation et le nécessaire appareil de climatisation (ces derniers se vendent entre 1 000 $ et 5 000 $ environ). Pour sa cave de 2 500 bouteilles, Sylvain Huet estime avoir investi au total de 3 000 à 4 000 $.

Si on a des bouteilles de grand prix, mieux vaut aussi les assurer. Encore une fois, les primes vont varier selon la valeur. M. Huet débourse quelques milliers de dollars de plus par année en assurances.

Enfin, la SAQ loue des celliers qui sont situés à son siège social (Au-Pied-du-Courant) et à ses succursales d'Outremont et de l'Île-des-Soeurs. Les celliers ont une capacité qui varie de 400 à 4 000 bouteilles. Le coût annuel est de 2,45 $ par bouteille, plus TPS et TVQ.

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