Les arénas du Québec adoptent les surfaceuses électriques

Publié le 02/11/2011 à 10:48

Les arénas du Québec adoptent les surfaceuses électriques

Publié le 02/11/2011 à 10:48

Les arénas de la province optent de plus en plus pour des surfaceuses à glace électriques pour assurer l'entretien de leurs patinoires. Quand qualité de la glace rime avec qualité de l'air.

En 2007, la Ville de Sainte-Julie devait remplacer la surfaceuse à glace de son aréna. « Nous l'avions depuis 1977 et les coûts d'entretien étaient considérables », explique Yves Gauthier, directeur du Centre de la culture de la municipalité.

Ce complexe sportif de deux glaces – qui nécessitent plus d'une vingtaine de resurfaçages de glace par jour – a alors opté pour un véhicule électrique. « Avec notre ancienne surfaceuse au propane, nous devions faire une analyse de gaz après chaque 100 heures d'utilisation afin d'évaluer les émissions de polluants et de pouvoir faire les ajustements nécessaires au maintien de la qualité de l'air », dit-il.

La municipalité de la Rive Sud de Montréal n’est pas la seule à avoir fait ce choix. Le Québec est un pionnier dans l'électrification de sa flotte de surfaceuses. Des 25 à 30 véhicules vendus et remplacés annuellement, près de la moitié sont électriques, estime Denis Nadeau, v.-p. et chef des opérations chez MG Service, une entreprise de l'Assomption qui fabrique et distribue ce type de véhicules.

Avec ses quelque 550 arénas, le Québec est, avec la Suède, l'un des plus importants marchés de surfaceuses. « Et ici, la tendance est à l'électricité », constate M. Nadeau. Les avantages sont notables, indique-t-il. Si on les compare aux véhicules au propane ou au gaz naturel, les machines alimentées à l'électricité améliorent considérablement la qualité de l'air des arénas, diminuant ainsi les frais liés à la ventilation du bâtiment. Qui plus est, l'entretien devient plus facile et moins onéreux.

Le prix d'achat est toutefois un frein important. Une surfaceuse au gaz naturel coûte environ 95 000 $ tandis qu’un équipement électrique oscille entre 140 000 $ et 160 000 $.

« Cette différence pèse lourd lors d'appels d'offres provenant d'arénas publics, où le prix reste le principal critère », dit M. Nadeau. Mais tout est une question de perspective: « La différence de prix peut être absorbée en cinq ans. Une surfaceuse au propane engendre des coûts énergétiques frôlant chaque année les 10 000 $. » En comparaison, recharger une surfaceuse électrique coûte moins de cinq dollars par jour.

L'électrification de la flotte de surfaceuses devrait se poursuivre dans la province, note M. Nadeau. « Aucune de nos surfaceuses n'aura à couvrir une distance équivalente à Montréal-Québec… C'est un marché où les attentes des clients sont bien définies et où l'utilisation est prévisible. »

MG Service adapte ses véhicules aux besoins spécifiques de chaque aréna. « Comme il n'y a pas de limite de poids, nous pouvons ajouter des batteries supplémentaires afin d'augmenter l'autonomie des véhicules. Sur ce plan, nous n'avons pas à relever les mêmes défis que les constructeurs automobiles. »

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