Peu de secteurs sont aussi porteurs pour l'environnement que les technologies propres. Bonne nouvelle, la grappe québécoise s'organise et certaines technologies sont rendues au marché.
Ecotech Québec, la grappe industrielle des technologies propres constituée il y a moins d'un an, est à pied d'oeuvre pour faire du Québec un pôle d'excellence en Amérique du Nord et dans le monde.
Le secteur des technologies propres (ou vertes), en émergence, a plusieurs défis à relever pour que le Québec réussisse son virage vers une économie verte. Denis Leclerc, ancien vice-président au développement durable chez AbitibiBowater et pdg d'Ecotech Québec, répond à nos questions.
L.A. - Technologies du développement durable Canada (TDDC) a recensé 95 entreprises dans l'industrie québécoise des technologies propres. Selon d'autres sources, il y en aurait plus de 1 000. Qu'en est-il ?
D.L. - TDDC s'est limitée aux entreprises détenant des brevets, mais on peut avoir la propriété d'une innovation ou d'un savoir-faire sans détenir de brevets. Dans d'autres bases de données, on compte aussi des distributeurs, des bureaux d'ingénieurs et divers cabinets conseils. Si on épure toute cette information, on arrive à un nombre qui, pour le moment, nous est inconnu. Nous travaillons actuellement à dresser un portrait le plus fidèle possible du secteur au Québec. Pour nous, une technologie propre provient d'une innovation qui a une incidence sur l'écologie en réduisant l'empreinte écologique d'une activité et sur l'économie, parce qu'elle procure à son utilisateur un avantage concurrentiel.