Quelles sont les différentes formules de prêts qui sont proposées par ces organismes ?

Publié le 27/03/2014 à 06:00

Quelles sont les différentes formules de prêts qui sont proposées par ces organismes ?

Publié le 27/03/2014 à 06:00

Par Claudine Hébert

Les Centres locaux de développement (CLD)

Plusieurs CLD ont développé diverses formules sous forme de fonds de relève et produits financiers pour aider les transferts d’entreprise. Ce sont pour la plupart des prêts, des subventions qui s’adressent à des entrepreneurs-releveurs.

Au CLD Beauharnois-Salaberry, par exemple, on vient de créer un nouveau produit. Il s’agit d’une enveloppe dédiée aux honoraires professionnels encourus par les releveurs souhaitant challenger le prix demandé par le cédant.

« Ce montant, qui peut aller jusqu’à 2000 $, permet de couvrir une partie des frais du comptable, du fiscaliste et de l’avocat du releveur», explique Mercedes Lussier-Trépanier, conseillère de la relève et de l’entrepreneuriat au CLD Beauharnois-Salaberry.

Investissement Québec

IQ n’a plus de programme exclusivement dédié à la relève, mais elle demeure une priorité pour l’organisation. « On préfère désormais offrir du sur mesure selon les besoins des entreprises », indique Chantal Corbeil, porte-parole d’Investissements Québec.

Bon an mal an, le maintien des entreprises au Québec constitue 10 % à 15 % du financement annuel provenant d’IQ. Cela représente un montant variant de 75 M$ à100 M$, réparti en prêts directs, garanties de prêts et capital-actions pour de moyennes et grandes entreprises.

« Lorsque nous offrons une garantie de prêt, nous garantissons les pertes potentielles que pourrait subir le prêteur (banque). Donc, c’est le prêteur qui prend les garanties et non Investissement Québec. Puisque nous garantissons les pertes, le prêteur peut offrir davantage à son client, car l’exercice devient moins risqué pour lui.

Fonds de solidarité FTQ

Depuis 2011, le Fonds de solidarité FTQ propose le Fonds Relève Québec. Cette source de financement a pour objectif d’appuyer financièrement des acquéreurs-repreneurs qui souhaitent prendre le contrôle de l’entreprise, seul ou avec des partenaires.

Il prend la forme d’un prêt (personnel ou consenti à une société de gestion personnelle) qui permet aux acheteurs de doubler leur mise de fonds. Le montant du prêt peut être équivalent à l’investissement en capital que fait le repreneur. Il peut varier de 50 000 $ à 200 000 $ et aller jusqu’à 500 000 $ dans le cas d’un groupe de repreneurs.

« Aucune caution personnelle et aucun lien sur le patrimoine de l’emprunteur ne seront exigés », précise Gabriel Nadon, directeur de portefeuilles, expert en transfert d’entreprise aux Fonds de solidarité FTQ.

Le Fonds de solidarité FTQ a été un des premiers investisseurs institutionnels à s’intéresser à la relève. L’organisation compte d’ailleurs deux directeurs de portefeuilles dédiés aux transferts d’entreprise.

Desjardins

Le réseau Desjardins, qui collabore au Fonds Relève Québec, propose également un Prêt Transfert d’entreprise dont l’amortissement peut aller jusqu’à 10 ans.

« En général, les taux d’intérêt se situeront dans une fourchette allant de 5 % à 8 % », fait savoir Richard Quinn, directeur principal de transfert d’entreprise chez Desjardins.

Outre cette source de financement, Desjardins offre un processus d’accompagnement de transfert d’entreprise sans frais à ses clients. « Ce service-conseil peut s’étaler sur deux, trois, voire cinq ans avant le transfert », souligne M. Quinn.

Desjardins collabore actuellement avec près de 28 % des entreprises québécoises, ce qui en fait un leader dans le marché. L’institution prévoit participer à plus de 75 000 transferts d’entreprises au cours des dix prochaines années.

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