Des activités de groupe pour stimuler les affaires à Québec

Offert par Les Affaires


Édition du 05 Septembre 2015

Des activités de groupe pour stimuler les affaires à Québec

Offert par Les Affaires


Édition du 05 Septembre 2015

Martin Thériault, président et chef de la direction de Eddyfi.

Formations en commun

Il en va de même pour attirer un conférencier ou un avocat qui donnera une formation sur les enjeux de propriétés intellectuelles, par exemple. Car au-delà des loisirs, d'autres projets s'articulent autour du perfectionnement ou des besoins relatifs aux métiers. Certains groupes thématiques regroupent une fois par mois des professionnels du site dont les tâches ou les défis s'apparentent.

Karina Jackson, coordonnatrice des services administratifs et responsable des communications chez BD Diagnostic (BD Life Science) rencontre huit fois par année, à l’heure du lunch, des employés d’entreprises voisines afin de discuter sur l'expertise qui les réunit : le marketing et les communications. Dans ces réunions, elle affirme qu'il y a un partage d'expérience à-propos de la rédaction des communiqués de presse ou sur la façon de réaliser un lancement de produit, par exemple. « On a un projet ensemble de définir des lignes directrices au sujet des médias sociaux, raconte-t-elle. Les entreprises sont confrontés à ce phénomène, n'ont pas toujours de politiques pour encadre leur utilisation. Donc on s'est donné ce mandat. Chacun, en mettant à contribution ses expériences, on va tenter de fournir un guide qui pourrait servir à toutes les entreprises »

Ces réunions, ajoute-t-elle, permettent de mettre en commun les perspectives de multinationales, PME et microentreprises, toutes représentées sur le territoire.

Attirer les cerveaux

Avant de se lancer dans une initiative, la direction lance un coup de sonde auprès des entreprises pour trouver les activités appropriées. « On part du besoin des gens, dit Nathalie Quirion. On les accompagne et on bâtit les projets avec eux. On n'est pas des gentils organisateurs de Club Med. On n'est pas non plus une garderie. Ce n'est pas le nombre d'activités qui est important. Il faut doser, pour que les activités soient utiles, qu'elles ne soient pas simplement distrayantes, mais consolidantes ».

Une telle proposition, juge-t-elle, attire le type d'entreprises qui sont justement dans la mire du Parc technologique du Québec métropolitain. « On est dans une logique de gens qui travaillent beaucoup avec leur cerveau et qui recherchent un environnement intéressant », ajoute celle qui est aussi présidente de la division nord-américaine de l'Association des technopôles (IASP).

Martin Thériault approuve la pertinence d'une telle approche pour l'attraction et la rétention de la main-d'oeuvre. « J'ai déjà travaillé ailleurs dans le domaine des technologies, et je confirme que ça permet de bonifier notre offre en tant qu'employeur. Le genre d’activités offertes par le Parc, les employés dans le domaine du savoir et de la science en sont friands. »

  • Superficie : 1 358 513 mètres carrés
  • Nombre de bâtiment construit : 42
  • Zone à des fins de conservation : 95 263 mètres carrés
  • Superficie à développer : 180 416 mètres carrés.

Cliquez ici pour consulter le dossier Région : Parcs industriels

 

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