Développer des pays grâce à l’hydroélectricité

Publié le 22/10/2015 à 00:01

Développer des pays grâce à l’hydroélectricité

Publié le 22/10/2015 à 00:01

François Vézina, 49 ans, est un passionné de l’eau. Ingénieur en génie civil spécialisé dans l’hydraulique, il en a fait le centre de sa carrière professionnelle jusqu’à être nommé récemment directeur régional du service d’hydroélectricité chez Hatch.

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Comme tous les secteurs du génie qui vivent au gré des grands projets, celui de l’hydroélectricité a connu des hauts et des bas ces dernières décennies. Peu de temps après sa sortie de Polytechnique, le secteur a connu une réduction de l’activité, la deuxième phase de la construction du complexe hydroélectrique de la Baie-James venant alors de se terminer. « Je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de grands projets au Québec lorsque la Romaine 4 sera achevée », reconnaît l’ingénieur. C’est pourquoi il a intégré, en janvier dernier, la firme internationale Hatch, qui développe son activité au Canada et à l’étranger, ce qui représente une assurance pour l’avenir.

Malgré les vicissitudes de son secteur, François Vézina n’a jamais lâché prise : quand des collègues ont abandonné le domaine, trop sujet à l’instabilité, l’ingénieur a résisté. Par goût et par conviction : « Non seulement le fait d’utiliser l’eau pour produire de l’énergie et en tirer des profits a une valeur incroyable pour le Québec, mais les projets ont toujours des impacts environnementaux et sociaux intéressants à prendre en compte », explique François Vézina.

Sa persévérance a payé. « Aujourd’hui, il y a peu d’experts dans ma tranche d’âge », constate François Vézina, recruté par Hatch comme chef de projet en début d’année et récemment promu au poste de directeur régional du service d’hydroélectricité.

Refuser l’hyperspécialisation

Dans sa carrière, il a toujours veillé à varier ses expériences « de façon à acquérir des compétences multidisciplinaires plutôt que de [se] spécialiser dans des aspects très pointus du génie hydraulique », explique l’ingénieur. Il n’a pas eu peur de se faire entrepreneur, avec son oncle, quelque temps en 1994 afin de construire la Centrale Montmagny, une petite centrale hydroélectrique privée de 2 MW. L’aventure n’a pas été facile et, faute de rendement financier suffisant, elle a dû être vendue. Mais, pragmatique, François Vézina a tiré le meilleur de l’expérience : « J’ai appris à gérer tous les aspects d’un projet de A à Z : évaluation environnementale, échéancier, budgets, etc. ». Cela lui a été très utile lorsqu’il est devenu chargé de projet, poste qu’il a occupé pendant huit ans à Hydro-Québec puis durant près de cinq ans chez RSW, ensuite rachetée par l’américaine AECOM.

Son travail d’ingénieur lui permet parfois de poser sa marque. Ainsi, au cours des huit années qu’il a passées chez Hydro-Québec, il a notamment participé au projet de dérivation partielle de la rivière Rupert à la Baie-James, pour alimenter le complexe La Grande. Le premier tracé prévu devait inonder certaines terres localement. « Parmi les propositions faites pour tenter de résoudre la situation, c’est la mienne qui l’a emportée, se souvient François Vézina. J’ai pensé à un autre tracé qui évitait ce problème. Ça a été gratifiant ! »

Aujourd’hui, tout en étant au Québec, François Vézina sera amené à superviser la construction de centrales hydroélectriques à l’étranger. Cela le ravit, car il pourra continuer non seulement à exercer sa passion, mais aussi à « contribuer au développement des pays grâce à l’énergie ».

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