Francine Brûlé a entrepris également d’agrandir la famille par un service de traiteur et des mets prêts à manger. « Beaucoup de gens viennent chercher du take-out et il m’arrive d’agir en traiteur, explique-t-elle. La demande est là. Il s’agit d’organiser le tout. »
Et comme si ce n’était pas suffisant, elle a investi dans le restaurant que son fils Alexandre et un de ses amis ouvriront en février sur le boulevard De Maisonneuve, le Soubois. Associé dans deux autres restaurants, Alexandre, 33 ans, a attrapé la piqûre de la restauration en faisant ses classes auprès des Enfants Terribles. La retraite ? Francine Brûlé, qui vient d’avoir 60 ans, n’y pense plus. « Je m’amuse bien trop ! »
La personnalité qui l’inspire
Il y en a deux. Coco Chanel, une rebelle partie de rien et qui a monté une entreprise en suivant son intuition. Tout comme moi. Et il y a Lise Watier, l’une de mes meilleures amies. Elle dit souvent : “Rêve et suis ton cœur”. Ça me rejoint beaucoup et c’est ce que je fais avec mes entreprises.
Son plus grand défi
À 53 ans, à l’âge où l’on empile pour la retraite, j’ai plutôt choisi d’investir, d’apprendre et de construire. Je suis allée vers l’inconnu en mettant 400 000 $ dans un premier restaurant. J’ai récidivé à 58 ans avec une deuxième adresse, un investissement de plus de 1 M$ cette fois. Il y a des jours où ça m’a fait peur. Mais j’ai continué et j’en suis fière. Et ce n’est pas fini !
Le projet qui l’anime
Le franchisage du concept des Enfants Terribles. Je viens de vendre ma première franchise. À 60 ans, j’apprends encore un nouveau métier. Ça m’excite beaucoup !
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