Le logiciel globe-trotteur de SIM

Offert par Les Affaires


Édition du 18 Octobre 2014

Le logiciel globe-trotteur de SIM

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Édition du 18 Octobre 2014

Voyager avec ses clients

Cette standardisation a mené à la création de ce qui est devenu le produit phare de SIM, le logiciel de gestion de la sous-traitance Cognibox. «Les donneurs d'ordres et les sous-traitants souhaitaient travailler à partir de notre base de données plutôt que d'avoir des fichiers Excel chacun de leur côté, explique Chantal Trépanier. En raison de cela, Cognibox est devenu notre produit principal, représentant la majorité de notre chiffre d'affaires, avec nos formations en santé et sécurité.»

Les clients ont apprécié. Tellement, en fait, qu'ils ont souhaité utiliser Cognibox dans des projets à l'international ou l'ont recommandé à des divisions de leur entreprise dans d'autres pays. Un mouvement institué par Alcoa, se souvient la pdg. «Le premier client pour notre logiciel Cognibox a été Alcoa, raconte-t-elle. À l'époque, l'entreprise construisait une usine en Islande et voulait y utiliser notre logiciel. C'était notre première exportation, et elle présentait d'immenses défis.»

Il a d'abord fallu adapter les cours aux normes islandaises. En outre, des différences culturelles banales ont exigé d'importantes modifications à la base de données. En effet, les Islandais classent leurs noms par ordre alphabétique de prénom plutôt que de nom de famille. Du coup, l'outil de recherche de la base de données ne pouvait fonctionner correctement. Il a aussi fallu tout traduire en islandais. Cependant, les traducteurs vers l'islandais ne courent pas les rues, surtout pas celles de Shawinigan !

Mais le jeu en valait la chandelle, puisque Rio Tinto, autre client de SIM, était aussi sur place et a aimé pouvoir utiliser Cognibox. Les expériences similaires se sont poursuivies, par exemple avec Glencorp, qui a utilisé le logiciel dans l'une de ses mines de la Nouvelle-Calédonie.

Depuis, les opérations d'exportation connaissent une croissance importante. «La proportion de notre chiffre d'affaires provenant de l'extérieur du Canada est actuellement de 7 %, et elle augmente de mois en mois», précise la pdg. Cette dernière n'est pas peu fière du fait que les opérations sont menées de Shawinigan. «C'est important pour nous que nos exportations et nos activités en général profitent à la région», poursuit-elle. Elle y tient, malgré quelques embûches liées surtout au recrutement de programmeurs et de travailleurs bilingues au service à la clientèle.

Cliquez ici pour consulter le dossier PME : Ces petites qui osent exporter

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